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Le conducteur du train dit qu'il roulait à 190 km/h

Le Premier ministre espagnol Mario Rajoy (d) et le président de la région Galice Alberto Nunez Feijoo (2e à d) sur le site de l'accident de train, le 25 juillet 2013 à St-Jacques de Compostelle [Lavandeira Jr / Pool/AFP] Le Premier ministre espagnol Mario Rajoy (d) et le président de la région Galice Alberto Nunez Feijoo (2e à d) sur le site de l'accident de train, le 25 juillet 2013 à St-Jacques de Compostelle [Lavandeira Jr / Pool/AFP]

L'un des deux conducteurs du train qui a déraillé mercredi soir en Galice a affirmé rouler à 190 kilomètres heure, alors que le tronçon de voie où s'est produit l'accident a une vitesse limitée à 80 km/h, a rapporté le quotidien El Pais.

"J'espère qu'il n'y a pas de morts parce que je les aurai sur la conscience", a déclaré le conducteur depuis sa cabine, au cours d'une liaison radio avec la gare, peu après la catastrophe et avant de connaître son ampleur.

Avant le déraillement, le conducteur avait assuré qu'il roulait à 190 km/h, puis avait dit qu'il allait à 200 km/h et enfin, en abordant le virage où s'est produit l'accident, répété que sa vitesse était de 190 km/h, écrit le journal citant des sources proches de l'enquête.

"Nous sommes humains ! Nous sommes humains !", a-t-il dit, toujours selon le journal, juste après l'accident, bloqué à l'intérieur de la cabine et se plaignant d'une douleur à l'épaule et aux côtes.

Le train qui reliait Madrid à El Ferrol, dans le nord-ouest de l'Espagne a déraillé mercredi sur un tronçon de ligne à grande vitesse juste avant d'arriver en gare de Saint-Jacques de Compostelle et le bilan est de 78 morts.

178 personnes ont été blessées, dont 95 étaient toujours hospitalisées jeudi - 36 dans un état critique -, selon le gouvernement régional.

Il s'agit de la plus grave catastrophe ferroviaire en Espagne depuis 1944.

 

 

 

 

 

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