François Hollande a annoncé la mort ce mercredi matin du quatrième soldat français au Mali depuis le début de l'intervention française le 11 janvier dernier.
Ce soldat du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne est décédé au cours d'une opération dans l'est du Mali, à 100 km de Gao.
Ce brigadier-chef est décédé des suites de ses blessures ce jeudi, peu avant 12h. Il avait été blessé dans un accrochage entre l'armée malienne et des éléments terroristes selon l'Etat-major des armées.
Il s'agit du quatrième soldat de l'armée française a être tué depuis le début de l'opération Serval visant à libérer le Nord-Mali de groupes islamistes.
Damien Boiteux avait été tué le 11 janvier alors qu'il était aux commandes de son hélicoptère. Il avait mortellement été touché par un tir à l'artère fémorale.
Le 19 février, c'est Harold Vormezeele qui trouvait la mort lors d'une opération menée dans le massif de l'Adrad.
Enfin, le jeune caporal Cédric Charenton est décédé samedi 2 mars à l'issue de violents combats avec des groupes islamistes dans le massif des Ifoghas.
Cette annonce intervient alors que le floue persiste autour de la mort d'Abou Zeid, le chef d'Aqmi, et de Mokhtar Belmokhtar, soupçonné d'être à l'origine de la prise d'otages d'In Amenas qui a coûté la vie à près de 70 personnes.
Paris affirme toujours ne pas être certain à 100% de la mort des deux hommes. De son côté, le président tchadien Idriss Déby avait récemment confirmé le décès de ces deux figures du djihadisme en Afrique suite à une opération menée conjointement par l'armée française et son homologue tchadienne dans le massif des Ifoghas.
Cette zone située au Nord-Mali à la limite avec la frontière algérienne, est toujours le théâtre d'intenses combats entre la France et ses alliés et de l'autres les groupes islamistes terroristes. Mardi, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait annoncé la mort d'une quinzaine de "terroristes" dans la nuit de lundi à mardi.
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