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Des brigades anti-viol en Egypte

Heurts entre manifestants égyptiens et policiers, le 29 janvier 2013 place Tahrir, au Caire [Mohammed Abed / AFP]

Face à la recrudescence des agressions sexuelles touchant les femmes égyptiennes, des citoyens ont décidé de se mobiliser.

Réunis en organisations, composées en majorité de jeunes hommes, elles se nomment « Tahrir bodyguards », « Attaque un harceleur », ou encore « OpAntiSH » (Operation Anti-Sexual Harassment Group).

Arborant des casques de chantiers et des gilets jaunes, ils patrouillent lors des rassemblements pour dissuader les agresseurs et protéger les victimes si besoin.

Mais si ces organisations ont pour but premier la protection, elles espèrent surtout faire évoluer la condition féminine dans la société égyptienne.

En janvier dernier, durant les affrontements qui ont marqué les deux ans de la Révolution égyptienne, plus de vingt viols avaient été répertoriés place Tahrir.

L’occasion pour certains politiques de pointer du doigt les victimes. « Les femmes attirent parfois le viol en se mettant dans une situation qui en fait des objets de viol », avait ainsi déclaré le général Afifi, issu du parti salafiste Hizb El-Asala. 

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