Selon une source militaire camerounaise, relayée par l'AFP, les sept otages français enlevés mardi matin au Cameroun, auraient été retrouvés vivants. L'information a été démentie par le Quai d'Orsay peu après 13H00.
Les sept membres de la famille Moulin-Fournier auraient été retrouvés dans le nord du Nigeria, dans la localité de Dikwa, indiquait cette source militaire camerounaise. Les trois adultes et quatre enfants, enlevés au cours d'une visite du parc de Waza, sont "sains et saufs et sont aux mains des autorités nigérianes", ajoutait cette source. Mais le quai d'Orsay a officiellement écarté cette hypothèse en début d'après-midi.
Le ministre camerounais de la Communication avait également démenti cette information auparavant lors d'une conférence de presse. "C'est une folle rumeur. Si d'aventure ce qui s'est dit à travers cette rumeur était une vérité, le gouvernement camerounais aurait déjà porté l'information à la France", a ainsi souligné le ministre Issa Tchiroma Bakary.
Un porte-parole de l'armée nigerianne a également aussi apporté un démenti : "Ce n'est pas vrai" a déclaré Sagir Musa, membre d'une unité spéciale déployée dans l'État de Borno où auraient été retrouvés les otages.
Kader Arif, ministre chargé des Anciens combattants, qui avait annoncé la libération est revenu sur ses propos. "Il s'agissait d'informations transmises par voie de presse, il n'y a pas pour le moment de confirmation officielle à ce stade" de la libération, a déclaré le ministre aux députés