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La police doit respecter les détenus selon le Mexique

Florence Cassez lors de son arrivée à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, près de Paris, le 24 janvier 2013 [Bertrand Langlois / AFP] Florence Cassez lors de son arrivée à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, près de Paris, le 24 janvier 2013 [Bertrand Langlois / AFP]

Le gouvernement mexicain a annoncé vendredi qu'il avait donné instruction à la police fédérale de respecter les droits fondamentaux des personnes arrêtées pour éviter que ne se produisent d'autres cas semblables à l'affaire Florence Cassez.

Eduardo Sanchez, sous-secrétaire au ministère mexicain de l'Intérieur, a souligné devant la presse que ces instructions visaient à faire en sorte que "les erreurs de procédure cessent de constituer un obstacle à la détermination par le pouvoir judiciaire de la culpabilité ou de l'innocence d'une personne".

Les membres de la police fédérale porteront avec eux une fiche énumérant les droits des détenus à laquelle ils devront se référer lorsqu'ils procéderont à une arrestation.

Parmi les droits énumérés, la police doit préciser le motif de l'arrestation, la présomption d'innocence, le droit au silence, l'assistance d'un avocat et l'assistance consulaire dans le cas d'un étranger.

M. Sanchez a indiqué que les forces armées, engagées au Mexique dans la lutte contre les trafiquants de drogue, se verraient distribuer un document du même type.

Jeudi, le nouveau président mexicain Enrique Peña Nieto avait regretté l'affaire Cassez et le fait que "des erreurs et des violations des normes d'un procès équitables empêchent le pouvoir judiciaire de déterminer l'innocence ou la culpabilité d'une personne".

La Française Florence Cassez, emprisonnée pendant plus de sept ans au Mexique et condamnée à 60 ans de prison, avait été libérée mercredi sur décision de la Cour suprême en raison de la violation de ses droits constitutionnels au moment de son arrestation.

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