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Algérie : un avion japonais décolle d'Alger pour rapatrier les ex-otages

Un avion transportant des représentants du gouvernement japonais s'envole le 22 janvier 2013 de Tokyo à destination d'Alger pour ramener les ex-otages [ / JIJIPRESS/AFP] Un avion transportant des représentants du gouvernement japonais s'envole le 22 janvier 2013 de Tokyo à destination d'Alger pour ramener les ex-otages [ / JIJIPRESS/AFP]

Un avion gouvernemental japonais a quitté jeudi matin Alger pour rapatrier au Japon les sept rescapés nippons de la prise d'otages du site gazier d'In Amenas, ainsi que les dépouilles de neuf autres, a indiqué le gouvernement japonais.

Arrivé la veille, l'appareil spécial a décollé d'Alger vers 6H00 locales (14H00 à Tokyo, 07H00 GMT), avec à bord le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Shunichi Suzuki, lequel s'était rendu en Algérie porteur d'un message du Premier ministre Shinzo Abe et pour rencontrer le Premier ministre algérien.

Le vol est attendu à l'aéroport de Tokyo-Haneda vendredi vers 07H00 locales (jeudi 22H00 GMT).

Mercredi, la mort de deux autres Japonais a été confirmée, portant à neuf le nombre total tués lors de la prise d'otages par des islamistes sur le site d'In Amenas en représailles à l'intervention des forces françaises au Mali.

Il reste encore un Japonais dont on est sans nouvelles sur les 17 qui travaillaient sur le site pour le compte de la société nippone de construction d'installations chimiques et énergétiques JGC. "Le Premier ministre a demandé que le maximum soit fait pour confirmer le sort de la dernière personne manquante", a redit jeudi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga.

Des représentants du gouvernement japonais sur place devaient continuer jeudi à le rechercher. "Cela peut prendre un certain temps car les corps ont été gravement endommagés", a précisé M. Suga. Selon les médias japonais, il s'agirait de Tadanori Aratani, 66 ans, un ex-PDG adjoint et actuel conseiller spécial de JGC.

Un porte-parole de l'entreprise a toutefois refusé de confirmer ces informations.

Le siège de JGC, à Yokohama, près de Tokyo, est désormais un lieu d'hommages et de prières où de nombreuses personnes viennent déposer des fleurs blanches, incrédules devant le tribut payé par le Japon, le plus lourd depuis les attentats à New York le 11 septembre 2001 dans lesquels avaient péri 24 Japonais.

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