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L’Amérique pleure et s’interroge

Des personnes se réconfortent après la tuerie dans une école primaire de Newton, dans le Connecticut, le 14 décembre 2012 [Don Emmert / AFP]

Charlotte, Olivia, Daniel… Trois jours après la fusillade, les noms et visages des 26 personnes – vingt enfants de 6 et 7 ans et six adultes – tuées dans l’école Sandy Hook de Newtown (Connecticut), sont partout.

Alors que l’Amérique traumatisée se recueille, le monde lui présente ses condoléances. Le président Obama était attendu sur place dimanche pour rencontrer les familles des victimes et participer à une cérémonie religieuse.

Aux abords de l’école, des cartes, des bouquets et des peluches ont été déposés en guise de mémorial, tandis que les habitants de Newtown se relaient pour des veillées de prière.
 

Le père du tueur présente ses condoléances

Hier, les enquêteurs cherchaient toujours à déterminer les motivations d’Adam Lanza, 20 ans, décrit comme quelqu’un de renfermé et d’intelligent. Le meurtrier a tué sa mère – une 27e victime – à son domicile avant d’entrer de force dans l’école où elle avait travaillé.

Là, armé de deux pistolets et d’un fusil d’assaut, il a commis le massacre, avant de se suicider. Un acte incompréhensible, notamment pour son père, Peter Lanza, déclarant dans un communiqué : «Notre famille pleure avec tous ceux qui ont été touchés par cette énorme tragédie.»

Reste à savoir si le drame influera sur le débat sur le port d’armes. Obama a évoqué la nécessité de «prendre des mesures significatives pour empêcher de telles tragédies» et une sénatrice démocrate a annoncé qu’elle proposerait une loi pour bannir les fusils d’assaut. Selon Thomas Snégaroff, directeur de recherche à l’Iris, «le Congrès peut bouger s’il y a une mobilisation populaire». 

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