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L'opposition appelle Timochenko à cesser sa grève de la faim

Un manifestant brandit un portrait de Ioulia Timochenko, lors d'une manifestation de l'opposition à Kiev, le 12 novembre 2012 [Sergei Supinsky / AFP] Un manifestant brandit un portrait de Ioulia Timochenko, lors d'une manifestation de l'opposition à Kiev, le 12 novembre 2012 [Sergei Supinsky / AFP]

Les trois partis d'opposition, qui vont entrer au Parlement après les dernières législatives, ont appelé lundi l'ex-Premier ministre incarcérée Ioulia Timochenko à mettre un terme à sa grève de la faim entamée il y a deux semaines pour protester contre des fraudes électorales.

"Cessez votre grève de la faim, ne faites pas ce sacrifice", ont déclaré l'alliance Batkivchtchina (Patrie) proche de l'opposante, le parti Udar (Coup) du boxeur Vitali Klitschko et la formation nationaliste Svoboda (Liberté) dans une déclaration commune.

"Votre existence est une menace pour le pouvoir qui serait content de se débarrasser de vous (...). Ne les laissez pas faire", ont-ils poursuivi.

Mme Timochenko, transférée de sa prison à l'hôpital en raison de hernies discales, a entamé une grève de la faim le 29 octobre pour protester contre la "falsification" des législatives par le régime.

L'Ukraine n'a publié que le 9 novembre les résultats complets des législatives du 28 octobre, remportées par le parti au pouvoir et dont les résultats dans plusieurs circonscriptions électorales sont vivement contestés par l'opposition.

Lundi soir, jusqu'à 2.000 Ukrainiens ont manifesté à l'appel des opposants devant la commission électorale centrale à Kiev pour protester contre des fraudes.

Le scrutin a été sévèrement critiqué par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui ont dénoncé un recul de la démocratie dans cette ex-république soviétique.

Incarcérée depuis août 2011, Mme Timochenko a été condamnée deux mois plus tard à sept ans de prison pour abus de pouvoir. L'affaire a provoqué une grave crise entre l'Ukraine et l'Occident qui estime que ces poursuites judiciaires ont des motifs politiques.

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