En direct
A suivre

Avalanche : fin des recherches par le Népal des trois disparus

Des secouristes aident un blessé lors de l'avanche le 23 septembre 2012 [ / Simrik Air/AFP] Des secouristes aident un blessé lors de l'avanche le 23 septembre 2012 [ / Simrik Air/AFP]

Le Népal a annoncé jeudi soir l'arrêt des recherches pour retrouver les deux Français et le Canadien portés disparus après l'avalanche meurtrière qui s'est abattue sur un camp d'alpinistes occidentaux dimanche, présumant qu'ils étaient morts.

L'avalanche, qui s'est produite dimanche à l'aube près du sommet du Manaslu (8.156 m) a fait huit morts, dont quatre Français, un guide de montagne népalais, un Espagnol, un Allemand et un Italien.

"Nous avons arrêté les opérations de recherche. Cinq sherpas étaient impliqués dans les opérations. Mais en dépit de tous leurs efforts, ils n'ont pu les trouver", a déclaré à l'AFP le chef de la police locale, Basanta Bahadur Kunwar.

"Ils sont présumés morts mais l'ambassade de France nous a dit que des recherches privées pourraient se poursuivre", a ajouté M. Kunwar. L'ambassade de France à Katmandou n'était pas joignable dans l'immédiat pour commentaire.

Le syndicat français des guides de montagne a annoncé mardi que des alpinistes européens poursuivaient de leur côté les recherches.

"Des guides européens qui connaissaient les disparus veulent profiter de leur présence sur place pour se donner une chance supplémentaire de trouver quelque chose", a déclaré à l'AFP Denis Crabières, président du syndicat des guides de montagne.

Mais la police craint que les alpinistes aient été emportés et gisent dans une crevasse, suggérant que leurs corps pourraient ne jamais être retrouvés.

Les experts estiment que des alpinistes ensevelis sous une avalanche n'ont que vingt minutes d'espérance de vie avant de mourir d'asphyxie ou d'hypothermie.

Les secours népalais avaient arrêté leurs recherches par hélicoptère lundi, plus de vingt quatre heures après le drame.

Parmi les trois disparus, figure un cardiologue canadien, Dominique Ouimet. Alpiniste chevronné, il s'était lancé à l'assaut du Manaslu, baptisée "la montagne tueuse", afin de lever des fonds pour un hôpital au nord de Montréal.

L'un des deux Français disparus, Rémy Lécluse, 48 ans, était considéré comme l'un des meilleurs experts au monde du ski de pente raide. Il avait ouvert de nombreuses voies dans les Alpes, les Andes ou l'Himalaya.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités