C’est un véritable exercice de communication pour Carla Bruni. Alors qu’elle est en pleine promotion de son album, voilà qu’est tombée, la semaine dernière, l’annonce de la mise en examen de son mari pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt.
Si Nicolas Sarkozy peut rester relativement silencieux, malgré une simple petite phrase sur son compte Facebook annonçant que «la vérité finira par triompher», il est plus compliqué pour l’ex-première dame d’annuler toute la tournée de promotion qui est prévue.
Du coup, hier dans les médias, chacun y allait de sa question sur la situation judiciaire de l’ancien président de la République. Avec à chaque fois la même question et la même réponse de Carla Bruni : «J’ai vraiment du mal à en parler… C’est douloureux d’en parler et aussi douloureux de ne pas en parler. C’est douloureux pour la famille. Ce que je peux vous dire, c’est que c’est impensable d’imaginer qu’un homme comme lui puisse abuser de la faiblesse d’une dame qui a l’âge de sa mère.» Et de reprendre quasiment au mot près la même phrase que Nicolas Sarkozy sur son Facebook : «On va tout faire pour que la vérité éclate.»
Mais ce qui est frappant également, c’est que tous les journalistes qui l’ont rencontrée notent à quel point elle est émue en en parlant. Le Parisien parle «d’une larme» versée lors de la réponse, alors que RTL évoque «une voix brisée par l’émotion».
Dans tous les cas, Carla fait face et répond, alors qu’elle aurait pu refuser ces questions. C’est aussi ça une bonne communication.