Le choc, l’incompréhension, la fatalité… Depuis vendredi après-midi, chacun cherche ses mots pour qualifier le drame qui a touché Koh-Lanta.
La mort de ce garçon de 25 ans, Gérald Babin, a bouleversé non seulement tous ceux qui travaillent sur l’émission, la chaîne de télé, mais également les téléspectateurs qui sont plus de 7 millions à suivre chaque saison de ce jeu d’aventure qui est aujourd’hui le meilleur de ce qui se fait à la télé dans ce domaine.
Pourtant, dès ce week-end, certains remettaient en cause le principe même de Koh-Lanta.
Or, faut-il le rappeler, ce drame est survenu au premier jour de tournage, c’est-à-dire à un moment où les candidats sont encore en pleine forme, et ne souffrent ni de malnutrition ni de fatigue.
Un tel drame aurait donc pu arriver dans n’importe quel jeu, voire dans n’importe quelle émission.
TF1 a eu la dignité et le respect d’annoncer, samedi midi, l’annulation de cette saison. Il aurait été en effet indécent de poursuivre ce programme avec des candidats en état de choc.
Reste à savoir si l’émission est définitivement condamnée. Pour ma part, je pense que le décès n’étant pas lié directement au jeu ou à une négligence de la production – d’après ce que l’on sait en l’état de l’enquête – le programme ne doit pas disparaître.
Bien au contraire, ce jeu qui faisait tant rêver Gérald doit se poursuivre, peut-être même en lui dédiant la prochaine édition. Il est allé au bout de son rêve mais, hélas, le hasard de la vie a voulu qu’il n’en revienne pas vivant.