Invité samedi soir de On n’est pas couché, sur France 2, pour faire la promotion de son livre, Patrick Sébastien s’est laissé aller à quelques confidences sur la façon dont il était traité par certains médias parisiens.
Il explique d’ailleurs que pour lui, il y a deux mondes. Le petit milieu parisien branché «d’en haut» qui le méprise et la majorité des gens, ceux d’en bas, qui sont toujours agréables et sympathiques avec lui et qui l’adorent.
«Dans un petit milieu on m’insulte, a-t-il confié. On dit que je suis un sale con, un gros beauf, on m’a craché sur la gueule, certains voulaient même me finir au lance-flammes… Et ils disent cela en toute impunité… Mais moi, les gens que je croise, ils sont bienveillants. Il y a une catégorie de gens suffisants qui considèrent que d’autres n’ont pas les mêmes droits.»
Des mots durs et insupportables qui, même s’il s’en défendait samedi soir, n’ont pu que blesser l’animateur. Car la France est un pays où le mot «populaire» est une insulte, alors que partout ailleurs c’est un compliment.
Dans les autres pays, on se vante d’être un chanteur populaire, un animateur populaire, un acteur populaire, mais chez nous c’est un peu comme une tare. Il vaut mieux se vanter d’être aimé par les bobos que par le peuple.
Or le peuple, c’est vous, c’est moi, et dans une démocratie c’est le peuple qui décide. Alors, oui, ce mépris est vraiment insupportable.