Viré de France 2, Julien Courbet n’entend pas se taire et ne veut pas laisser le terrain médiatique à la chaîne publique.
Jeudi, il est monté au créneau pour faire entendre sa voix et surtout dénoncer les méthodes de ses ex-patrons. Un plan média bien calé, car il était d’abord vers 18h sur RTL, puis une heure plus tard sur Canal+, avec à chaque fois la volonté de dire sa vérité.
Il n’a pas mâché ses mots, allant même jusqu’à accuser le directeur des programmes de la chaîne, Philippe Vilamitjana, d’être un menteur. «Quand il dit que j’ai été viré à cause des audiences, c’est faux, c’est complètement faux, s’emballe Julien Courbet. Depuis des semaines et des semaines, je suis devant On ne demande qu’à en rire et devant Patrick Sabatier.»
Et puis, l’animateur n’a pas vraiment apprécié la forme, il faut dire que si ce qu’il affirme est vrai, c’est plutôt cavalier. «J’ai été licencié mercredi à 21h50 par mail», explique-t-il, et dès le lendemain, l’information était déjà dans Le Parisien avec une interview de Vilamitjana qui avait été faite l’après-midi.
Et de préciser : «Nous sommes une semaine après l’envoi de ce mail, et à cette heure je n’ai toujours eu personne de la chaîne, personne ne m’a téléphoné.» Franchement, si cet état de fait avait été celui de TF1, on aurait vu toutes les grandes âmes monter au créneau pour nous expliquer à quel point le comportement de la Une était honteux.
Mais là, rien, pas un mot. Etrange univers médiatique où selon que vous soyez sur une chaîne privée ou publique le comportement des observateurs est différent.
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