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"La pression monte peu à peu" avant Nouvelle Star

Cyril Hanouna et le jury de La Nouvelle Star (de gauche à droite): Olivier Bas, Maurane, Sinclair, André Manoukian Cyril Hanouna et le jury de La Nouvelle Star (de gauche à droite): Olivier Bas, Maurane, Sinclair, André Manoukian[Gouhier-Guibbaud/ABACAPRESS.COM ]

De la Matinale de Virgin Radio à l'animation de Touche pas à mon poste passé de France 4 à D8 , Cyril Hanouna semble partout. Celui qui semble devenir l’une des figures incontournables du paysage audiovisuel s’attelle dès ce soir à un nouveau défi de taille: le retour en fanfare de La Nouvelle Star.

 

N’est-ce pas intimidant de reprendre Nouvelle Star, une émission devenue culte?

Il faut remettre les choses à leur place. Pour un animateur, il est bien moins difficile de reprendre cette émission qu’un programme comme "Questions pour un champion" : on ne peut pas passer derrière Julien Lepers ! Dans la Nouvelle Star, finalement, on ne retient pas trop l’animateur mais plutôt le jury.

 

Le choix de la direction de D8 n’est certainement pas arbitraire : vous savez tout de même donner le ton à une émission…

Touche pas à mon poste est regardé pour la bande que nous formons avec les chroniqueurs et non juste pour moi. Je dis cela sans fausse modestie. C’est un peu comme "On a tout essayé" : les gens aimaient la bande de Ruquier et non uniquement l’animateur. Si La Nouvelle Star venait à fonctionner, ce ne sera certainement pas grâce à moi mais pour les personnalités du jury et plus globalement, pour le format qui est très fort.

 

Quel sera votre rôle ?

Je serai seul contre le jury. Je vais tenter de défendre les candidats, de faire le relai entre eux et le jury, les amuser, les détendre.

 

Vous connaissez le trac ?

Je travaille pour deux quotidiennes, j’ai donc un peu la tête sous l’eau. La pression monte peu à peu mais ma vraie « rentrée Nouvelle Star » sera le soir du premier  « prime ».

 

D'ailleurs, comment se passe votre rentrée ? Vous n’arrêtez pas de battre des records ...

Pour Touche pas à mon poste, nous sommes passés à plus de 660 000 téléspectateurs par émission. Ce sont des records inespérés alors qu'avant la première sur D8, nous nous serions estimés contents de réunir 350 000 télépsectateurs. En tout cas, on s’amuse, que demander de mieux ?

 

C’était tout de même une prise de risque de passer de France 4 à D8…

Nous avons fait le pari d’être diffusés sur une nouvelle chaîne en «access prime time» et de manière quotidienne. On a beaucoup été moqués lors de cette annonce. Je ne retiens qu’une chose: les vrais patrons ne sont pas les dirigeants de chaînes mais les téléspectateurs. Ce sont eux qui décident du sort des émissions. 

 

Peu à peu, vous êtes devenu l'un des animateurs incontournables du PAF, comment le vivez vous ?

J’ai connu tellement de galères. Je vis tous les jours dans l’angoisse que cela s’arrête demain, dès que les audiences stagnent ou baissent un peu, je me remets totalement en question. En tout cas, je ne me plains pas de travailler autant ! C’est une véritable chance, je fais un métier sympathique, dans d’excellentes conditions. Ce que je vis à la télévision et à la radio est vraiment formidable. Néanmoins, je pense surtout au fait que les gens ne doivent pas être déçus et passer un bon moment. Je ne suis peut-être qu’un feu de paille?

 

Vous lancez le concours Virgin Radio Fans. C’est un hommage au public ?

Quand j’ai commencé à la télé, je ne connaissais personne. Et je sais me rappeler que c’est le public qui choisit. Roberto Ciurleo et Emmanuel Jayr, dirigeants de Virgin Radio, ont eu l’idée de ce concours à partir d’une idée simple : de rendre à ceux qui donnent. Ce sont en effet les fans qui fabriquent les stars en achetant albums et places de concert. J’aime cette idée car le contact avec le public est pour moi primordial : sur le plateau de Touche pas à mon poste, j’aime voir le public; à la radio, j’aime entendre ceux qui m’écoutent. Nous, animateurs, nous dépendons de la décision du public de nous regarder ou de nous écouter. D’ailleurs, les téléspectateurs ou auditeurs ont toujours de très bons conseils ! Je lis régulièrement toutes les critiques sur les réseaux sociaux, cela nous permet d’avancer, de dénicher de nouvelles idées, de nous remettre en question.

 

L’écoute du public est-elle, selon vous, la recette de votre succès ?

Oui, je crois. Savoir écouter les critiques est vraiment important pour s’améliorer et c’est ce que nous essayons de faire tous les jours. Jamais je n’aurais cru réunir 500 000 téléspectateurs avec Touche pas à mon poste. Mais si demain, l'émission n'attire que 500 000 téléspectateurs, je tirerais la sonnette d’alarme. Il faut toujours aller de l’avant.

 

Vous dites souvent que tout peut s’arrêter demain. Et si tout s’arrête demain, que faites vous ?

C’est en effet une angoisse latente chez moi. C’est ce qui me permet d’avancer. Pour l’instant je ne me lasse pas, alors je n’ai absolument aucune idée de ce que je ferai si tout s’arrêtait.

 

Les médias ont beaucoup glosé au sujet d’une petite "guerre" entre vous et Jean-Marc Morandini ?

Jean-Marc et moi, on s’est toujours bien entendus. Mais le fait d’être l’un en face de l’autre dans les grilles de programmes, cela a fatalement dégradé nos relations, notamment par le biais de médisances. Mais je suis sûr que très prochainement, on ira boire un café tous les deux sans problème. Et puis, Jean-Marc fait de très bons scores aussi, c’est la preuve qu’il y a de la place pour tout le monde.

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