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Une affaire de famille

Jean-Marc Morandini Jean-Marc Morandini.[THOMAS VOLAIRE / DIRECT 8]

Et si on laissait Jean-Luc Delarue reposer en paix ? Ce qui se passe depuis hier matin a quelque chose d’indécent, d’autant plus que c’est son père qui a ouvert les hostilités.

Jean-Claude Delarue affirme, dans une interview exclusive à Europe 1, que son fils, décédé en août dernier, s’était converti à l’islam et a été enterré en cachette dans le carré musulman d’un cimetière de la banlieue parisienne Une information pourtant démentie dans la foulée par Anissa Delarue, la veuve du présentateur. "Ses obsèques se sont déroulées le 29 août dans la plus stricte intimité dans un lieu tenu secret, conformément à ses volontés", avait déclaré à l’époque Arnaud Gachy, le porte parole de Réservoir Prod, la société de l’animateur-producteur.

Mais Jean-Claude Delarue ne s’arrête pas là et précise qu’il est décédé un jeudi matin à 10h30, mais que personne ne l’a prévenu. Il n’a été informé que vendredi, vers 11h du matin, par un appel téléphonique d’un journaliste qui souhaitait vérifier l’information. Un père qui va même jusqu’à créer une adresse mail en demandant aux proches de l’animateur de lui envoyer des témoignages sur les derniers jours de son fils.

La question que l’on se pose est de savoir pourquoi tout cela est déballé sur la place publique. Que cherche Jean-Claude Delarue ? Que se cache-t-il vraiment derrière cette interview, et n’est-ce pas tout simplement un combat pour l’héritage qui est en train de se dérouler par médias interposés ?

Le 14 juillet dernier, François Hollande déclarait, sur un tout autre sujet, dans son interview télévisée : "Les affaires privées se règlent en privé." On a envie de rappeler cette petite phrase du président de la République, aux proches de Jean-Luc Delarue.

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