Tous les jours, Jean-Marc Morandini revient pour les lecteurs de directmatin.fr sur les sujets qui agitent le petit écran et le monde des médias.
Je déteste hurler avec les loups, j’ai toujours trouvé que certains journalistes montaient au créneau avec beaucoup de facilité quand ils se sentaient protégés par la «masse». Néanmoins, force est de constater que la rédaction de TF1 est dans la tourmente, et l’interview de François Hollande, hier soir sur France 2, et non pas sur la Une, n’a fait que renforcer ce sentiment.
Nonce Paolini, PDG du groupe TF1, a pensé mettre fin à la crise, il y a quelques jours, en réaffirmant sa confiance à Laurence Ferrari et Catherine Nayl, alors que l’on évoquait de plus en plus ouvertement leur départ. Quelques heures plus tard, c’est Martin Bouygues en personne qui soutenait Nonce Paolini, validant ainsi ses choix stratégiques.
Du coup, pour la première fois, la Société des journalistes de TF1 a décidé de réagir et a pris la tête d’un combat pour exiger le changement, en menaçant de voter une motion de censure, ce qui serait un acte sans précédent au sein de la rédaction de la chaîne. Son PDG tient bon, et selon nos informations, il a réaffirmé à ses troupes «qu’il ne lâcherait pas Laurence Ferrari et la soutiendrait jusqu’au bout».