Commercialisée aux Etats-Unis dans les années 1960, la pilule fête son cinquantième anniversaire. La soirée Thema d’Arte rappelle cette évolution des mœurs et ouvre, à 20h35, sur les usages aujourd’hui détournés de la pilule contraceptive.
Le documentaire La pilule et moi est le fruit d’une enquête sur les habitudes des jeunes Allemandes, de plus en plus nombreuses à prendre la pilule dans un but bien différent de la simple contraception. Perdre du poids, avoir de beaux seins, lutter contre l’acné et réduire les douleurs menstruelles font partie des «effets secondaires» recherchés par ces jeunes… Le film évoque l’inquiétude du corps médical.
Un professeur de Brême se demande si la promotion de la pilule par les groupes pharmaceutiques n’encouragerait pas plus de gens à la prendre, au risque parfois de faire oublier d’autres effets secondaires possibles, tels que la thrombose vasculaire. Une pathologie susceptible de frapper les consommatrices de pilules de quatrième génération…
En deuxième partie, à 21h25, enquête sur l’efficacité du procédé pour réussir à endiguer la surnatalité, avec La pilule contre la misère, qui retrace cinquante ans de politique de planning familial.