Le New York Times a publié une grille de mots croisés géante pour tenter de relancer ses ventes et lutter contre la mort du papier.
Elle a le nom d’un méchant de dessin animé – Super Mega – et pourtant son objectif est louable. Au-delà d’être le parfait cadeau de noël pour les cruciverbistes chevronnés, la grille de 50 cases sur 50 entourée de 738 définitions a pour but de montrer l’une des multiples possibilités qu’offre le papier.
La double page fait partie d’une rubrique inédite intitulée «puzzle mania» : «Un moyen de tirer parti de l’esthétique, du toucher particulier et d’une certaine dimension nostalgique de l’encre sur le papier alors que les lecteurs se tournent de plus en plus vers les éditions en ligne de leurs médias, explique Jake Silverstein, le rédacteur en chef du New York Times Magazine, au site The Verge.
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Attirer les lecteurs
«Ce format est intéressant, on peut faire beaucoup de choses sur ces grandes pages», estime Silverstein. «Bien sûr, il existe des mots croisés numériques, et beaucoup de gens utilisent notre application de mots croisés. Mais certains de ces jeux sont intimement liés au format papier, en particulier les mots croisés du dimanche.» La rubrique contient également en bonus des casse-tête et des interviews dont celle de Frank Longo, l’homme derrière cette grille géante. Afin de motiver ses lecteurs, le NY Times leur a lancé un défi : remplir toutes les cases révélera une phrase mystère qui pourra faire gagner à cinq personnes tirés au sort, un abonnement d’un an au New York Times d’une valeur, hors promotions, de plus de 716 euros.