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Marie Lincourt : "Transmettre les émotions"

Marie Lincourt a écrit son premier roman à l'âge de 24 ans et sort cette saison son onzième ouvrage, "La femme qui cherchait sa vie". Marie Lincourt a écrit son premier roman à l'âge de 24 ans et sort cette saison son onzième ouvrage, "La femme qui cherchait sa vie".[©cafecremeparis.com_Pascal_Béliard_Benjamin_Biasuz]

Ecrivain et journaliste, Marie Lincourt sort son onzième ouvrage avec "La femme qui cherchait sa vie", une fresque sentimentale haletante et pleine de rebondissements.

Année après année, Marie Lincourt construit son œuvre littéraire, avec, toujours, des figures de femmes fortes, dont les décisions changent le cours du destin. Son roman "La femme qui cherchait sa vie", deuxième volet d’une trilogie qui ferait belle figure à l’écran, met de nouveau en scène Irène et Pierre, qui, après les épreuves de la Seconde Guerre mondiale, vont connaître de nouvelles péripéties en Nouvelle-Calédonie.

Comment vous est venue cette envie d’écrire ?

J’ai commencé vers l’âge de 7 ans. Des chansons, des poèmes, des historiettes… Et j’ai toujours continué parce que c’était avant tout un moyen pour moi de faire sortir les émotions qu’il y avait en moi.

"La femme qui cherchait sa vie" est le second volet d’une trilogie.

J’ai d’abord raconté dans "Surtout ne viens pas !" l’histoire librement inspirée de mes parents, sur fond de Seconde Guerre mondiale. Pour ce deuxième volet, j’ai emprunté leur caractère et l’ai lié à mon expérience en Nouvelle-Calédonie, où j’ai vécu trois ans en milieu tribal à Lifou. J’ai connu moi-même l’expérience de la sorcellerie, des fêtes tribales, religieuses ou sacrées, d’une terre restée sauvage. C’est ce que je transmets dans ce livre.

Votre œuvre est traversée par des figures de femmes fortes.

La femme a été asservie par l’homme au fil du temps. Pourtant, on s’est rendu compte que dans les épreuves, quand il faut surmonter la souffrance, la femme est beaucoup plus forte que l’homme. Elle résiste beaucoup mieux.

Vous écrivez également des essais. Y’a-t-il, en ce moment, des sujets de société qui vous touchent et sur lesquels vous aimeriez écrire ?

Quand j’aurai fini le troisième tome de ma trilogie, je voudrais écrire un livre sur les inepties de notre société. Aujourd’hui notre société est bourrée de tartufferies. J’écrirai ça sous une forme humoristique évidemment, ça ne sera pas du prêchi-prêcha ! Ca raconterait l’histoire d’un extra-terrestre arrivé sur Terre et qui dénoncerait les choses qu’il ne comprend pas. 

Avez-vous des projets d’adaptation cinématographique pour vos romans ?

J’adorerais. C’est un fantasme depuis toujours. Depuis mon premier livre "A pas de loup", qui avait été remarqué par trois réalisateurs mais qui, à l’époque, n’avaient pas réussi à trouver de producteurs. Je pense que tous mes livres sont totalement transposables à l’écran. Même ma série d’essais sur l’éducation des enfants. Ce serait la consécration de ma vie professionnelle.

"La femme qui cherchait sa vie", de Marie Lincourt, éd. du Panthéon, 17,50 €.

 

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