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L'auteure Irene Cao conclut sa "trilogie italienne"

L'auteur Irene Cao en dédicace L'auteur Irene Cao en dédicace[J.C.Lattès]

Surtout, ne pas lui dire que sa trilogie sentimentale est une version italienne du succès de 50 nuan­ces de Grey, de l’Américaine E. L. James. L’auteur Irene Cao, dont le dernier tome, Tout entière est paru, a simplement souhaité mettre du piment et de l’érotisme – sans sadomasochisme – dans sa romance.

 

Cette trilogie est un succès auquel elle ne s’attendait pas, et qui sonne comme une déclaration d’amour à la culture italienne.

 

Que dites-vous à ceux qui vous comparent à E. L. James ?

Lorsque j’ai vraiment commencé à écrire, je ne m’attendais pas à obtenir un tel succès. Je ne l’avais même pas envisagé. Simplement, j’avais en tête une histoire, je l’ai envoyée à l’éditeur italien Rizzoli qui m’a répondu un an après « Travaillez-y encore » et c’est à ce moment-là qu’est née l’idée de développer une trilogie. Quand j’ai commencé à l’écrire, E L JAMES n’était pas encore connue en Italie et c’est pour cela que je ne me compare pas à elle ; et surtout mon histoire se différencie de celle de « 50 nuances de gris » pour de multiples raisons. La première de toute est le décor italien, là où se déroule mon roman et puis les sentiments amoureux l’emportent sur les autres composantes érotiques. Par exemple, il n’y a pas de sadomasochisme dans mon œuvre.

 

Existe-t-il un style italien pour ce genre de romans ?

Je ne crois pas qu’il existe de style italien pour ce genre littéraire. Moi, j’ai cherché à créer mon propre style que j’ai le suivi pour l’ensemble de ma trilogie, j’espère y être parvenue et avoir su transmettre l’érotisme, la passion et l’amour pour la culture italienne. Dans quelques scènes, je reconnais avoir été inspirée par le cinéma italien comme « La Dolce vita » de Fellini, surtout dans le second volet qui se déroule à Rome. Dans le premier, en revanche, j’admets l’influence de « Senso » de Luchino Visconti ; alors que pour le troisième roman, je pourrais l’associer à « Stromboli, terra di Dio » de Roberto Rossellini. ; d’ailleurs c’est sur le tournage de ce film que le réalisateur et l’actrice Ingrid Bergman sont tombés amoureux.  Donc je pourrais affirmer que de toute façon, mes références culturelles, mon bagage culturel sont imprégnés d’italianité.

 

Pensez-vous aider vos lectrices à se sentir plus libres avec ce récit ?

Dans ce que mes lectrices m’écrivent, un peu oui, j’en ai la preuve. Je n’aspirais pas à tant, moi je voulais seulement raconter une histoire, mais si en la racontant, j’aide les femmes à se sentir plus libres et maîtresses d’elles-mêmes, alors j’en suis heureuse.

 

Quels sont vos prochains projets ?

En ce moment, sont parus en Italie deux romans « Per tutti gli sbagli » et « Per tutto l’amore » dans lesquels l’érotisme et l’amour sont encore les personnages principaux. D’ailleurs, je souhaite qu’ils soient bientôt  traduits et disponibles en France.•

Tout entière, d’Irene Cao, éd. JC Lattès, 14,50 €.

 

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