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Champagne : extra brut, blanc de blancs, rosé… quels sont les différents types ?

Chaque type de champagne a ses spécificités. [©Adobe]

Chaque année, les Français achètent plus de 140 millions de bouteilles de champagne. Et c’est particulièrement au moment des fêtes de fin d’année que ce vin blanc pétillant est plébiscité.

Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas un mais des champagnes. Ce vin pétillant est plus complexe qu’il n’en a l’air : il se décline en plusieurs types. Pour se repérer, il suffit de s’attarder sur l’étiquette. Voici les principales mentions et leur signification.

Le brut

C’est le champagne classique que l’on trouve majoritairement dans le commerce. Il représente 90% de la production. Cette mention indique la teneur en sucre résiduel, c’est-à-dire les sucres qui restent après la fermentation alcoolique. Elle s’exprime en grammes par litre. Ainsi, un champagne brut contient moins de 12 grammes de sucre par litre d’après le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC), qui regroupe les professionnels de la filière.

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©CIVC

Le blanc de blancs

Le champagne est produit à partir de trois cépages différents : le pinot noir, le meunier et le chardonnay. On parle de «blanc de blancs» quand il s’agit d’un vin 100% chardonnay. Cette variété de raisins donne des baies blanches, à l’inverse du pinot noir et du meunier qui ont la peau noire. En ce moment, le blanc de blancs est très tendance. Les vignerons mettent en avant sa finesse, son élégance et ses notes de fleurs blanches.

Le blanc de noirs

A l’inverse, le blanc de noirs est produit à partir des cépages pinot noir et/ou meunier. D’après le CIVC, ces vins donnent une «impression de puissance, de densité, de structure et de charpente». Ils donneront une sensation de chaleur dans la bouche. Comme ils se rapprochent des vins tranquilles, c’est-à-dire non effervescents, on peut les servir lors d’un repas, notamment avec de la viande.

Le sec à demi-doux

Il existe plusieurs types de champagnes qui contiennent davantage de sucres résiduels que le brut : entre 12 et 17 grammes de sucre par litre pour un champagne extra dry, entre 17 et 32 grammes pour un sec, entre 32 et 50 grammes pour un demi-sec, et plus de 50 grammes pour un doux. Ils se font toutefois de plus en plus rares sur les tables, le consommateur se détournant peu à peu des vins doux. On dit qu’ils sont «ronds et gourmands» et qu’ils s’associent aux desserts.

Le millésimé

La plupart des bouteilles de champagne sont issues d’un assemblage de vins de différentes années. Quand le climat est particulièrement favorable au développement des baies, le producteur peut décider de faire une cuvée millésimée, c’est-à-dire à partir de vins de la même année. Le champagne millésimé nécessite beaucoup d’attention de la part du vigneron. Il doit passer au minimum 36 mois en cave.

Le rosé

Très à la mode il y a quelques années, le champagne rosé se distingue des autres par sa jolie couleur framboise ou saumonée. On distingue deux approches différentes : le rosé de macération est obtenu en faisant tremper les jus avec les peaux des raisins noirs pendant 36 heures. Le rosé de saignée se fait quant à lui à l’aide d’une macération bien plus brève (entre 8 et 12 heures).

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L’extra brut et le brut nature

Certaines cuvées contiennent très peu de sucre. C’est le cas des extra brut (entre 0 et 6 grammes) et brut nature, également appelé zéro dosage. Ce sont des champagnes qui ont en ce moment le vent en poupe. Ils sont réputés pour leur vivacité et leur grande fraîcheur en bouche. Sans artifices, ce sont ceux qui expriment le mieux les spécificités d’un terroir.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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