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Des soins dentaires de moins en moins bien remboursés

[Canva]

A compter du 1er octobre 2023, la sécurité sociale va réduire sa prise en charge de soins dentaires par l’assurance maladie de 70% à 60% (annonce du vendredi 16 juin 2023).

La volonté du gouvernement est une prise en charge plus importante pour les complémentaires santé, et cela pourrait avoir plusieurs effets immédiats :

  • Une hausse des cotisations des mutuelles santé
  • Une perte de revenus pour les cabinets dentaires en France

Une mesure qui est défendue par le gouvernement pour favoriser la prévention bucco-dentaire mais qui risque de toucher directement les patients en besoin de prothèses dentaires.

En effet, la pose d’implants dentaires est encore trop souvent considérée comme un acte qui relève de l’esthétique, et le coût des prothèses dentaires est un frein pour de nombreux français qui n’ont pas de mutuelle. Deux solutions s’offrent à eux, soit ils négligent leur dentition et reportent la pose d’implants à plus tard, soit ils se tournent vers l’étranger pour comparer les tarifs.

Le développement des soins chirurgicaux et esthétiques à l’étranger

Selon la dernière étude officielle réalisée en France par BVA en 2014, 2% des français (1,3 million) avaient déjà reçu des soins hors de l’hexagone et 11% des français y songeaient sérieusement.

Que ce soit dans le cas d’interventions esthétiques (soins dentaires, greffes de cheveux, augmentation mammaire, rhinoplastie…) ou pour des opérations aux raisons vitales telles que des greffes d’organes ou des opérations cardiaques, les deux principales motivations pour organiser une intervention hors de France sont un coût nettement plus faible et un délai d’attente plus court, sans faire l’impasse sur la qualité des services médicaux.


Effectivement, les cliniques et les hôpitaux à l'étranger sont souvent équipés des dernières technologies médicales, et les chirurgiens et les médecins sont formés dans des établissements réputés, ce qui contribue à renforcer la confiance des patients. Ceci est le résultat d’une volonté des gouvernements de ces pays de profiter de ce levier de croissance économique porteur.

Si nous prenons l’exemple de la Turquie, une des 10 destinations les plus populaires sur la planète pour le tourisme médical, les coûts de traitements médicaux turcs sont en moyenne 70% à 90% moins élevés qu’en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord.

Entre un marché international en plein essor et des scandales de pratiques médicales douteuses venant entacher la réputation du tourisme médical, nous observons en parallèle des cliniques et des hôpitaux, le développement d’un marché d’agences dans ces pays, comme Body Expert à Istanbul. Leur rôle consiste à conseiller et à accompagner de A à Z les patients dans leur séjour, de la mise en relation à distance avec les professionnels de santé, à la réservation du voyage (transport, hôtellerie, rendez-vous médicaux) sans oublier les services proposés sur place comme les transferts aéroport/hôtel/clinique et vice versa.

Un second exemple parmi les destinations phares qui attire les patients est l’Inde, notamment pour les opérations cardiaques de pointe et les transplantations d’organes. Le gouvernement indien a d’ailleurs mis en place en 2005 un visa pour l’Inde médical pour faciliter les accès aux territoires aux patients étrangers. Pour encore plus de facilité dans la préparation du voyage et pour l’entrée sur le territoire, ce visa est accessible en e-format. Avec un e-Visa médical, les patients étrangers ainsi que leurs accompagnants auront droit à 3 entrées maximum sur le territoire pour une durée de 60 jours de séjours cumulés. Dès l’obtention du visa, le délai de validité pour entrer une première fois sur le territoire indien est de 120 jours.

La concurrence des pays émergents sur le système de santé français

Selon une étude réalisée par Harris Interactive en ligne, 86% des français ont une bonne image des médecines douces, preuve de la popularité de ces dernières.

Les médecines alternatives et douces englobent une large gamme de pratiques et de thérapies qui diffèrent des méthodes médicales conventionnelles. On y retrouve de nombreuses disciplines telles que l'acupuncture, l'homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, l'ayurveda, la naturopathie, le yoga, la méditation, les thérapies de relaxation ect... Ces approches mettent souvent l'accent sur la guérison holistique, en prenant en compte le corps, l'esprit et l'esprit du patient.

Cependant, de nombreuses de ces pratiques ne sont pas prises en charge par le système de remboursement français. C’est pourquoi le développement des médecines alternatives et douces dans le tourisme médical a joué un rôle important dans l'évolution de ce marché. En effet, de plus en plus de patients cherchent des approches alternatives pour leur santé et leur bien-être, et sont attirés par la possibilité de combiner ces traitements avec une expérience de voyage.

Dans ce contexte d’intervention médicales alternatives, dont les médecines douces, de nombreux centres et destinations se sont spécialisés dans l'offre de soins de santé alternatifs. Ces lieux généralement en pleine nature offrent un environnement propice à la guérison et à la création du lien entre le corps et l’esprit et contribuent à voir des patients se tourner vers un autre système de santé.

L’Inde et la Thaïlande sont les deux destinations les plus prisées grâce à de nombreuses pratiques de médecines alternatives pratiquées dans des cadres idylliques, qui font rêver de nombreux occidentaux pour une expérience complète et ressourçante.

La rédaction de CNEWS n'a pas participé à la réalisation de cet article.

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