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Fortnite : l'éditeur du jeu va verser plus de 490 millions d'euros pour ne pas avoir assez protégé les joueurs mineurs

Une partie de la somme fixée à 245 millions de dollars, soit plus de 231 millions d’euros, concerne les achats réalisés dans le jeu par des joueurs mineurs. [Neilson Barnard/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/Getty Images via AFP]

Dans un communiqué publié lundi, Epic Games, l’éditeur du jeu vidéo Fortnite, a annoncé le versement de 520 millions de dollars, soit plus de 490 millions d’euros, dans le cadre d’un accord avec l'Agence américaine de protection des consommateurs (FTC), pour une protection insuffisante de ses joueurs mineurs.

Épinglé pour sa gestion des joueurs mineurs. Dans un communiqué publié lundi, Epic Games, l’éditeur du jeu vidéo Fortnite, a annoncé le versement de plus de 490 millions d’euros dans le cadre d’un accord avec l'Agence américaine de protection des consommateurs (FTC), pour une protection insuffisante des joueurs âgés de moins de 18 ans.

Dans le détail, 275 millions de dollars, soit près de 260 millions d’euros, seront dépensés pour répondre à la problématique de la collecte de données des joueurs mineurs, ainsi que leur exposition à des adultes. Une autre partie de la somme, fixée à 245 millions de dollars, soit plus de 231 millions d’euros, concernera les achats réalisés dans le jeu par des joueurs dont l’âge est inférieur à 18 ans, et qui n’avaient pas conscience de leurs paiements.

Pour sa défense, Epic Games a assuré dans sa publication ce jeudi avoir «toujours respecté les contrôles parentaux au niveau de la console», et avoir «introduit une couche de protection supplémentaire» en juin 2019. Selon l’éditeur américain, ce dernier a permis aux parents «d'autoriser les achats en argent réel avant qu'ils ne soient effectués». Le développeur a ajouté qu’«une limite de dépenses quotidiennes pour les joueurs de moins de 13 ans» a été mise en place dernièrement.

Epic Games déjà poursuivi au Canada

Début décembre, un recours collectif visant Epic Games a été formulé au Canada, accusant l’éditeur «de créer une dépendance chez ses adeptes». Trois parents ont même reproché à Fortnite de créer une dépendance comparable à «l’héroïne ou la cocaïne», évoquant des symptômes comme des «migraines» ou des «troubles sociaux importants».

L’un des enfants cité dans l’action collective a affirmé avoir dépensé plus de 4.000 euros dans le jeu vidéo, allant même jusqu’à mentir en se déclarant «victime d’une fraude», selon l’un des deux avocats à l’origine de la requête, Me Jean-Philippe Caron.

En avril dernier, Epic Games avait déjà conclu un accord en Caroline du Nord lié aux achats de sa monnaie virtuelle par des mineurs, pour un montant de 26,5 millions de dollars, soit près de 25 millions d’euros.

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