Gros quiproquo à la galerie Murat de Bari (Italie). Une femme de ménage, employée par une société de nettoyage, a envoyé à la décharge une série d'oeuvres d'art de valeur. Elle était persuadée qu'il s'agissait de détritus.
L'exposition "Display mediating landscape", montée dans la galerie Murat de Bari, avait pour ambition de sensibiliser le visiteur aux thématiques de l'environnement et aux menaces qui pèsent sur l'écosystème global. Elle a été inaugurée cette semaine.
Dans ce dessein, des oeuvres ont été rassemblées. Composées de vieux journaux, de cartons et de miettes de gâteaux secs dispersées sur le sol, elles avaient pour ambition d'évoquer ainsi les problématiques de la surconsommation et de l'accumulation des déchets.
Malheureuse confusion
Sauf que la femme de ménage, employée par la société Chiarissima n'a manifestement pas été sensible au caractère percutant du message artistique. Croyant que ces objets épars étaient des ordures, elle les a pûrement et simplement jetés à la benne.
Ce sont les agents de sécurité qui furent les premiers à constater ces disparitions lors de leur première ronde mercredi matin. Il n'a pas fallu mener une enquête très longue pour comprendre ce qu'il s'était passé.
Disproportion ?
Le montant du dommage est estimé à 10.000 euros qui devraient être pris en charge par les compagnies d'assurance. Quant à la société de nettoyage, elle défend son employée estimant "qu'elle n'a fait que son travail", rapporte la BBC.
Du côté des organisateurs, on tient à minimiser l'ampleur des dégats : "La perte est minimale au regard de la dimension de l'exposition" indiquent-ils, précisant qu'ils sont indignés par les proportions prises par le traitement médiatique de l'incident.
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