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Menacé d’interdit bancaire pour un PV de 17 euros

Le logo du Crédit Agricole [Eric Piermont / AFP/Archives]

Un citoyen belge, se rendant souvent en France, a eu la mauvaise surprise de recevoir un courrier de sa banque le menaçant d’interdit bancaire s’il ne payait pas sous quatre jours la somme de 17 euros. 

Philippe B. a bien failli se retrouver dans une situation fâcheuse bien malgré lui. En octobre dernier le Belge écope d’une amende de 17 euros pour stationnement prolongé alors qu’il se trouve en France, dans les Ardennes rapporte l'Union.

Pour éviter tout problème, il décide de régler immédiatement le montant du PV en envoyant au Trésor Public un chèque provenant de son compte en banque français. L’histoire aurait pu s’arrêter là s’il n’y avait pas eu quelques complications.

En rentrant chez lui jeudi dernier, l’homme découvre un courrier envoyé par l’agence du Crédit Agricole de Givet, où il était client jusqu’en janvier 2013.

La missive, datant du 24 juin, le presse de payer la somme de 17 euros sous quatre jours, s’il ne veut pas se retrouver interdit bancaire pendant 5 ans et être fiché par la Banque de France.

Les conséquences de cette sanction sont lourdes puisqu'en de telles circonstances il est impossible d’émettre le moindre chèque ou encore d’emprunter.

Cherchant à savoir comment il a pu en arriver là, Philippe B. découvre que la faute est imputable au Trésor Public, qui vient seulement de présenter le chèque qu’il a envoyé neuf mois plus tôt. Problème, le compte émetteur n’existe tout simplement plus.

Il décide alors de joindre son ancienne banque afin de régler le problème. L’homme propose tout d’abord de passer un virement immédiatement à l’agence mais l’opération ne permettra pas de payer l’amende dans les délais. La seule solution est de venir directement sur place afin de régler en espèce.

Philippe B. se résout ainsi à parcourir les 100km qui le sépare de l’agence pour en finir une fois pour toute avec son PV. Il annule tous ses rendez-vous de la journée et se rend à Givet dans son ancien Crédit Agricole.

Là, il paie la somme demandée en ne donnant que des centimes. Une petite vengeance personnelle pour la frayeur qu’il a eue.

 

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