A Taïwan, Samuel Yin est à la tête d’une telle fortune qu’il a décidé de créer ses propres prix Nobel. Ce milliardaire a annoncé lundi très sérieusement qu’il va lancer d’ici à 2014 les Tang Prize, qu’il ambtionne de voir devenir l’équivalent asiatique des prestigieuses distinctions suédoises.
Le Tang Prize «honorera les chercheurs dans les domaines que le Nobel, vieux de 118 ans, ne récompense pas», explique l’homme d’affaire, tels le développement durable, la biopharmacie, la sinologie (étude de langue chinoise) et le droit.
Et pour motiver les troupes, il a doté le prix de 3 milliards de dollars taïwanais, soit 75 millions d’euros et chaque lauréat recevra un chèque de 1,25 million d’euros, davantage que les lauréats du Nobel, à 922 000 euros.