En direct
A suivre

La Suédoise qui collectionnait des os humains condamnée

Cette photo non-datée tranmise par la police suédoise montre le squelette humain retrouvé dans l'appartement d'une femme âgée de 37 ans condamnée par la justice suédoise [- / Swedish Police/AFP/Archives] Cette photo non-datée tranmise par la police suédoise montre le squelette humain retrouvé dans l'appartement d'une femme âgée de 37 ans condamnée par la justice suédoise [- / Swedish Police/AFP/Archives]

Une femme âgée de 37 ans a été condamnée lundi en Suède pour "violation du repos des morts" à une obligation de soins psychiatriques pour avoir collectionné des os humains, a annoncé la justice.

Le tribunal de Göteborg (ouest) a indiqué ne pas avoir de preuves montrant que la prévenue, toxicomane et sans emploi, aurait utilisé les ossements "pour diverses activités sexuelles", contrairement à ce que soutenait l'accusation.

Cette femme se défendait d'être nécrophile, même si elle s'est dite intéressée par le sujet.

"Assembler des morceaux de squelettes est un délit, puisque la femme n'en avait pas l'autorisation, reconstituer un squelette, avoir des fragments de squelette dans des sacs en plastique quand on va faire ses courses, c'est aussi un délit", a estimé la cour dans sa décision.

La femme a agi "de manière offensante" pour les ossements et "en connaissance de cause", a ajouté le tribunal. Elle est également condamnée pour possession illégale d'armes à feu, seul point sur lequel elle reconnaissait sa culpabilité.

"Je suis intéressée par la médecine légale, je brûle de curiosité pour l'ostéologie. J'ai des photographies de personnes mortes", a-t-elle reconnu dans un entretien publié lundi par le journal local Göteborgs-Posten.

"Je ne dis pas que je suis une personne tout à fait sympathique. Je suis une originale", a-t-elle poursuivi, rejetant les accusations selon lesquelles elle aurait utilisé les ossements à des fins sexuelles. Elle estime n'avoir causé de tort à personne.

La femme avait été arrêtée en septembre et remise en liberté à l'issue de son procès le 29 novembre. Elle est placée en liberté surveillée.

Le Parquet n'a pas encore décidé s'il ferait appel.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités