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Des parcs d'attractions belges veulent changer la météo

Une des attractions du parc de loisirs Walibi près de Bruxelles[Belga/AFP/Archives]

Après les stations balnéaires, les parcs d'attractions belges ont protesté mardi contre les bulletins météo qu'ils jugent trop "déprimants" alors que le secteur du tourisme souffre d'un début d'"été pourri".

"Les bulletins météo, tels qu'ils sont délivrés aujourd'hui à la population, sont déprimants et injustement incomplets", a regretté Jean-Christophe Parent, directeur d'exploitation de Walibi, l'un des parcs d'attractions les plus populaires du royaume.

Walibi et plusieurs autres parcs, dont Pairi Daiza, Bobbejaanland et Plopsaland, invitent les médias à faire évoluer leur présentation des prévisions météorologiques, en insistant sur trois paramètres: le nombre d'heures d'ensoleillement, la probabilité d'averses et leur durée. "Pourquoi ne pas parler de soleil à la place d'éclaircie, trop restrictive ?", s'interroge M. Parent, cité par l'agence Belga.

Les parcs s'appuient sur les données de l'Institut royal météorologique, selon lesquelles la Belgique a connu 87,5% d'heures sèches et 12,5% d'épisodes pluvieux au cours des huit premiers jours de juillet.

"Et pourtant, le sentiment d'été pourri est général dans la population avec malheureusement des répercussions économiques néfastes sur nos attractions touristiques extérieures", souligne Yvan Moreau, du parc Pairi Daiza.

Pour les parcs, "ce ne sont pas les conditions météo qui influencent la fréquentation de nos sites, mais la manière dont on présente le temps qu'il va faire" dans les médias.

Mis en cause, les services météo des principales chaînes de télévision, la publique RTBF et la privée RTL, ont réagi en affirmant être "réalistes" dans leurs prévisions et ne pas avoir l'intention de pêcher "par optimisme".

Ces propos viennent nourrir la polémique lancée vendredi par des responsables de stations balnéaires, qui ont protesté contre le site privé MétéoBelgique.be, très fréquenté. Ils mettent en cause ses prévisions portant sur les trois mois à venir, qui laissent entrevoir la poursuite d'un temps instable, renforçant les craintes d'un été maussade.

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