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L'industrie du X japonaise traverse une grave crise sociale

Un tournage de film érotique en Asie.[ED JONES / AFP]

Comme toute l’industrie japonaise, l’industrie pornographique nipponne va mal. Et ce n’est pas à cause de la hausse du cours du yen ! Non, l’industrie vit une véritable crise sociale liée à de fortes tensions sur le marché du travail.

Les stars du X japonais se plaignent en effet de la concurrence des productions amateurs. D’après le site Gentiside.com, les chiffres sont éloquents. Au Japon, une femme sur 200 a déjà tourné dans un film pornographique amateur. Le marché de la vidéo érotique est donc inondée de contenus, noyant les productions des grandes maisons.

Conséquence dommageable, les actrices professionnelles subissent la loi de l’offre et de la demande et voient leurs rémunérations dégringoler. Du coup, elles sont de plus en plus nombreuses à cumuler les emplois. Il n’est pas rare de trouver une star du X japonais jouer les strip-teaseuses pour arrondir les fins de mois.

Les actrices cherchent donc à se démarquer en se spécialisant dans des genres très particuliers ou dans des productions beaucoup plus ambitieuses. Mais ces productions restent rares et réservées à quelques supers célébrités du genre. Le marché du X japonais est en train de se scinder entre deux avec d’un côté les superproductions, et de l’autre, le film amateur filmé caméra au poing et diffusé en basse définition sur internet. Un schéma économique que l'on retrouve dans d'autres secteurs industriels où la dichotomie se fait de plus en plus forte entre le "haut de gamme" et la low-cost.

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