Aujourd’hui, est un jour redouté par les paraskévidékatriaphobes, les phobiques du vendredi 13, et autres superstitieux. D'autres, plus optimistes, estiment au contraire cette date propice à un sort favorable. Jour de chance ou de malchance, quoi qu'il en soit, les supersticieux ne manqueront pas de veiller attentivement aux objets et gestes variés qui, depuis des lustres, peuvent orienter le destin dans un sens ou dans un autre.
Les porte-bonheur à manipuler sans modération...
Le fer à cheval : il doit être placé les extrémités vers le haut, car sinon "la chance tomberait". Cette croyance viendrait de l'argent que l'on pouvait recolter en vendant à un forgeron des fers trouvés par hasard.
La patte de lapin ou de lièvre : c'est un symbole d’abondance et de fertilité depuis le Moyen-âge, en raison de la très importante capacité de reproduction de l'animal. La patte protégerait contre les mauvais esprits et les sorcières. Cette coutume fut banni avec le christianisme, assimilant la fécondité importante du lapin à la lubricité païenne.
Le trèfle à quatre feuilles : par sa rareté, il est considéré comme porte-bonheur en occident. Chacune des quatre feuilles a une symbolique : la première représente l'espoir, la deuxième, la foi, la troisième, l'amour, la quatrième, la chance.
Les porte-malheur à fuir impérativement...
Pour ne pas attirer le malheur, il faudra éviter plusieurs activités aujourd’hui.
Passer sous une echelle : cette superstition vient du fait qu'une échelle posée contre un mur forme un triangle, symbole de la Sainte Trinité (Père, Fils et Saint-esprit). En passant sous une échelle, on briserait la Sainte Trinité. Mais éviter de marcher sous échelle relève aussi du bon sens…
Croiser un chat noir : considéré comme une incarnation du diable au Moyen-âge, il était présenté comme une incarnation et l’ami des sorcières. Un chat noir croisé à minuit pouvait être Satan venant acheter des âmes. Le même félin, aperçu lors de funérailles, est aussi très mauvais signe et annonce la mort prochaine d'un membre du cortège.
Briser un miroir : cela engendre, parait-il, sept ans de malheur. Plusieurs légendes expliquent cette tradition. L’une d’elle date du 1er siècle après Jésus-Christ. Les Romains pensaient que l’état de santé évoluait en cycle de sept ans. Si le miroir, reflétant l’apparence d’une personne et son état de santé, se brisait, sept ans de malheur ou de maladie s’abattaient alors selon eux sur cet individu.