L’application Rich Kids est un nouveau réseau social de partage de photos et de vidéos, lancée la semaine dernière. Sa particularité ? Il faut débourser 1.000 dollars par mois pour l’utiliser.
«Etre riche, c’est ennuyeux si personne ne peut vous voir». Le slogan et le nom de l’application plantent le décor, Rich Kids vise la jeunesse dorée. Cette nouvelle application est téléchargeable gratuitement. On peut alors admirer les publications des utilisateurs mais pour poster soi-même des photos et des vidéos, il faut s’acquitter d’un abonnement de 1.000 dollars par mois. «Si c’est trop pour vous, ce n’est pas pour vous», affirme le site de Rich Kids, sur un fond de billets verts, jouant la carte de la provocation à fond.
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Ce nouveau réseau social s’est largement inspiré de l’application Instagram, propriété de Facebook, et du compte «Rich Kids of Instagram» - suivi par 334 000 abonnés – sur lequel de jeunes fortunés partagent leur quotidien entre soirées sélects, virées sur un yacht et voyages en jet privé.
Un flop annoncé ?
Mais alors quel intérêt pour cette jeunesse dorée de quitter Instagram pour Rich Kids si le service est équivalant et devient payant ? «Pour renforcer l’aspect communautaire», explique son fondateur, Jurav Ivan. «Nos membres peuvent vraiment se démarquer et leurs photos sont visibles de manière élégante. Ils pourront plus facilement communiquer avec d’autres utilisateurs et construire une véritable base de fans», poursuit-il.
Le jeune développeur slovaque a tout de même tenu à apporter une touche caritative à son projet. Jurav Ivan assure sur Twitter que le tiers des sommes récoltées sera reversé pour aider à l’éducation des enfants pauvres. L’application a été lancée il y a quelques jours et pour l’instant, il n’y a pas foule d’utilisateurs.
But you can be 100% sure, that we will donate that 1/3 of membership subscription.
— Juraj Ivan (@jurajivan) 11 octobre 2016
Jusqu’ici les réseaux sociaux réservés aux riches n’ont jamais vraiment percé, comme le rappelle BFMTV. La dernière application du genre «Netropolitan.club», lancée en 2014, se voulait être un Facebook réservé aux riches. Pour 9.000 dollars d'inscription et 3.000 dollars d’abonnement mensuel, ses utilisateurs pouvaient en toute tranquillité «parler de leur dernier voyage en Europe ou de leur nouvelle voiture sans avoir de réactions outrées ou violentes», comme l'avait expliqué à l'époque le responsable de la communication du site au Los Angeles Times. Mais le réseau social a dû fermer, faute de membres. Rich Kids connaîtra-t-il le même destin ?