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Mi-robot, mi-smartphone, RoBoHon veut séduire le Japon

Le petit robot, entièrement motorisé, peut également converser avec son propriétaire. [© Yasushi Kanno/AP/SIPA]

Et si c’était lui, l’assistant personnel de demain ? L’avenir de RoBoHon, dont le nom est la contraction entre robot et smartphone, est à suivre de près. Ce petit droïde fabriqué par Sharp sera commercialisé à partir de ce jeudi 26 mai au Japon.

Il pourrait rapidement devenir la nouvelle coqueluche des habitants du pays, toujours très réceptifs à l’idée d’accueillir un robot dans leur foyer. Haut de 20 cm et pesant 390 g, RoBoHon est un androïde connecté, capable de dialoguer, de prendre des photos, de comprendre ce qu’on lui demande, de marcher, de s’asseoir et même de projeter des images contre un mur grâce à son picoprojecteur intégré. Comme un smartphone, il est doté d’un petit écran tactile de deux pouces sur sa surface dorsale et se porte à l'oreille afin de téléphoner.

Un équipement de pointe compose les organes de ce petit héritier d’Astro. Son design a été imaginé par Tomotaka Takahashi, l’une des sommités actuelles en matière de robotique au pays du Soleil-Levant.

Un prix de départ de 1.600 euros

Il faudra toutefois avoir un portefeuille bien garni pour espérer s’en procurer un exemplaire. Avec un prix de vente d’environ 1.600 euros, RoBoHon ne se glissera pas dans toutes les poches et sa production mensuelle ne dépassera par les 5.000 unités. Un tarif auquel il faudra ajouter divers micro-achats pour opérer ses mises à jour.

Sharp prévoit en effet d’offrir à son bébé de nouvelles fonctionnalités, mais aussi d’améliorer son système de reconnaissance vocale, afin de développer un véritable humanoïde relationnel avec une intelligence artificielle plus performante. Les développeurs tiers peuvent aussi s’approprier son système pour le programmer et offrir de nouvelles applications.

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Pour l’heure, aucune information n’a été révélée quant à sa disponibilité hors des frontières de l’Archipel. Toutefois, Sharp, qui l’a déjà présenté dans divers salons internationaux, n’exclut pas de l’exporter en cas de succès.

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