Les objets connectés veulent trouver leur place dans les maisons. Longtemps cantonnée aux romans d’anticipation, la domotique, qui désigne l’habitat intelligent, intègre déjà nos logements.
Un secteur dans lequel les grands groupes investissent. Dernier en date, Google a lancé mercredi dernier en France sa marque dédiée notamment à la domotique : Nest. Son thermostat connecté promet d’alléger «jusqu’à 30 % la facture énergétique d’une maison», selon elle.
Vendu 219 euros, il peut être piloté à distance grâce à un smartphone ou simplement s’adapter seul aux habitudes de son propriétaire. Par exemple, il va lancer le chauffage une heure avant son retour du travail.
Certains produits vont encore plus loin. Pionnière française dans ce domaine, la société Avidsen fabrique la ThomBox, vendue par Thomson. L’objet communiquant est un petit boîtier (299 euros) qui gère non seulement la température, mais aussi l’alarme ou les volets.
«Cet accessoire permet d’imaginer divers scénarios, souligne Alexandre Chaverot, PDG d’Avidsen. Si l’objet détecte qu’il n’y a plus personne dans le domicile, il peut activer l’alarme et réguler la clim, on pourra bientôt l’imaginer voir lancer l’arrosage en fonction de la météo.»
Des objets rendus plus accessibles
Pour l’heure, ces objets restent assez chers et le client type a souvent le profil du CSP+/propriétaire. Leur conception s’est réellement «accélérée avec le lancement des premiers smartphones en 1999 pour les commander à distance. Désormais, ils sont en voie de démocratisation», analyse Alexandre Chaverot.
Et les marques ne s’y trompent pas. Sony ou encore Denon notamment lancent des systèmes musicaux connectés dans toutes les pièces, tandis qu’Apple peaufine son système HomeKit piloté à la voix grâce à Siri.