Une jeune Autrichienne a découvert à l'occasion d'une prise de sang qu'elle n'était pas la fille de ses parents entraînant le lancement, mercredi, d'un avis de recherche pour identifier l'autre enfant avec laquelle elle aurait pu être échangée, il y a 25 ans.
La clinique universitaire de Graz a invité par un message sur son site internet, «les femmes ayant accouché entre le 15 octobre et le 20 novembre 1990, à se soumettre à un test ADN gratuit» afin de déterminer si la mère de la jeune fille se trouve parmi elle. Cette dernière a découvert lors d'une prise de sang en 2014 que son groupe sanguin ne correspondait à celui de ses documents de naissance originaux. Des tests médicaux et ADN ont confirmé qu'elle n'était pas la fille génétique de la mère qui l'a élevée.
Une procédure judiciaire a été ouverte en 2015 pour tenter de faire la lumière sur ce cas possible d'échange d'enfants à la naissance. «Il n'est pas dit et pas prouvé que ça se soit passé chez nous. Nous nous efforçons, avec la famille concernée, de faire la lumière sur cette histoire», a indiqué au journal régional Kleine Zeitung le directeur de la clinique Gebhard Falzberger, selon lequel environ 200 petites filles sont nées durant la période concernée.
«La probabilité d'échange de bébés dans les maternités est en général très limitée», précise la clinique de Graz sur sa page d'accueil. Ces bévues sont heureusement rarissimes. En France, la justice a accordé en 2015 près de 2 millions d'euros en réparation du préjudice subi à deux familles dont les filles avaient été interverties alors qu'elles se trouvaient dans la même couveuse dans une clinique de Cannes en 1994.