Ce mardi, la police a délogé des militants pro-palestiniens qui bloquaient depuis la veille un site universitaire à Saint-Etienne, tandis que d'autres étudiants étaient mobilisés à Lyon, Grenoble ou encore Dijon. Différents petits rassemblements ont eu lieu sur les campus de Sciences Po des trois villes.
«Le débat c'est oui, le blocage ce sera toujours non», a lancé ce mardi la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, concernant la mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris, depuis l'Assemblée nationale.
«Le débat c'est oui, le blocage ce sera toujours non», a lancé Sylvie Retailleau concernant la mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris, depuis l'Assemblée nationale pic.twitter.com/gz8OrFZzfn
— CNEWS (@CNEWS) April 30, 2024
À l’Université Grenoble Alpes, l’extrême-gauche a tagué un slogan pro-Hamas sur les murs de Sciences Po et bloque le tramway sur le campus depuis ce midi.
L’Union Étudiante fait partie des fauteurs de trouble.
Qu’attend l’administration pour appeler les forces de l’ordre ? pic.twitter.com/Lyw8uEv51f
— UNI Grenoble (@unigrenoble) April 30, 2024
Sciences Po Strasbourg et Rennes étaient bloqués ce matin.
Sciences Po Rennes, Strasbourg, Menton, Saint-Étienne sont occupés illégalement par les militants pro-palestiniens depuis ce matin.
Les universités s’embrasent partout en France.@sretailleau @GabrielAttal, après les paroles, les actes face aux blocages. Il faut des sanctions. pic.twitter.com/OxzQcTohrJ
— UNI (@droiteuniv) April 30, 2024
J’ai décidé de suspendre tous les financements de la Région destinés à @sciencespo tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école. Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes,…
— Valérie Pécresse (@vpecresse) April 29, 2024
Urgent !
Tous ceux qui peuvent doivent aller soutenir les étudiant.e.s de la Sorbonne mobilisés contre le génocide palestinien.
Un pouvoir qui en est réduit à réprimer la jeunesse qui se dresse contre lui au nom de la liberté, est un pouvoir à l’agonie !
— Mathilde Panot (@MathildePanot) April 29, 2024
La police est intervenue lundi après-midi à la Sorbonne à Paris pour évacuer des militants pro-palestiniens qui avaient installé des tentes à l'intérieur de l'université.
Une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l'extérieur du bâtiment puis éloignés en groupe, encadrés par les forces de l'ordre, quelques jours après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.