L'homme suspecté d'avoir agressé un brancardier de l'hôpital de Challans (Vendée) a été placé en détention provisoire ce mercredi dans l'attente de son audience reportée au 26 avril prochain. Selon les éléments du parquet, il avait estimé que la prise en charge aux urgences de proches qu'il accompagnait était trop longue.
Le tribunal judiciaire des Sables-d'Olonne a demandé, ce mercredi 10 avril, le renvoi de l'audience du mis en cause dans l'agression samedi dernier d'un brancardier à l'hôpital de Challans (Vendée). Celle-ci doit se tenir le 26 avril prochain à 14 h, a appris CNEWS. Le suspect a été placé en attendant en détention provisoire.
L'homme, auparavant en garde à vue, avait été mis en examen lundi pour des faits de «violences sur un personnel de santé avec une incapacité de travail supérieure à huit jours».
Né en 2001, l'individu accompagnait son père et son cousin à l’hôpital le jour de l'agression et avait pris la fuite après avoir frappé un brancardier parce qu'il avait estimé que la prise en charge aux urgences était trop longue.
Au cours du week-end, après consultation des représentants du personnel, la direction de l'hôpital «avait acté plusieurs mesures visant à renforcer la sécurité au sein de l'hôpital de Challans. Parmi celles-ci, la mise en œuvre sans délai de la présence d'un agent 24 heures sur 24 à l'entrée des urgences», selon un communiqué.
Il était «également envisagé un renforcement des équipes de transport interne qui seront de plus dotées, ainsi que le service d'urgences, d'un dispositif PTI (Protection travailleur isolé)».
Par ailleurs, une cellule d'urgence médico-psychologique avait été mise en place au sein de l'établissement.