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«L'école est victime collatérale de l'ensauvagement de la société», estime Marion Maréchal

«L'école est victime collatérale de l'ensauvagement général de la société et de la gangrène islamiste», a soutenu Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, à l'occasion du débat tenu face à Valérie Hayer, ce lundi 8 avril, sur CNEWS.

Les têtes de liste de Renaissance et Reconquête aux européennes se sont fait face, ce soir du 8 avril, lors du débat CNews-Europe 1-Le JDD. Marion Maréchal est revenue notamment sur l'insécurité en France, affirmant que «l'école est victime collatérale de l'ensauvagement général de la société et de la gangrène islamiste».

«Je regrette que la moitié du temps de parole soit consacré à la dénonciation d’une soit-disante instrumentalisation parce que je pense qu’on gagnerait du temps à poser les véritables mots sur ce qu’il se passe à l’école», a déploré Marion Maréchal.

«Pas d'actes à la hauteur de la situation»

Elle a poursuivi en indiquant que les «mots» de la société étaient de deux ordres : «d’une part l’école est victime collatérale de l’ensauvagement général de la société et un autre mot, qui est celui de la gangrène islamiste».

«Vous disiez que faites partie de ceux, Madame Hayer, qui agissent, moi, je vous le dis, je ne vois pas d'actes à la hauteur de la gravité de la situation. Il n’y a pas seulement le cas de cette jeune qui a été lynchée parce qu’elle a eu l’outrecuidance de ne pas porter le voile ou de se teindre les cheveux, il y a l’effondrement général aujourd’hui de l’école, de la laïcité», a-t-elle invectivé.

«Vous avez vu ces proviseurs qui démissionnent parce qu’ils ont peur, ces professeurs qui n’osent plus utiliser le mot “juif” parce qu’ils enseignent la Seconde Guerre mondiale ou même simplement utiliser l’expression “n’écrit pas comme un cochon”, de peur de se faire reprocher cela par des élèves, la situation est dramatique», a-t-elle fustigé. 

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