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Brancardier frappé en Vendée : profil de l'agresseur, état de santé de la victime... Ce que l'on sait

Ce samedi 6 avril, un brancardier de l’hôpital de Challans (Vendée) a été placé en soins intensifs après avoir été violemment agressé par les proches d'un patient. Ce dimanche, la victime a quitté le service où elle était prise en charge. Voici ce que l'on sait sur cette affaire.

Un individu proche de deux patients venus après un choc électrique s'est attaqué à un brancardier exerçant à l’hôpital de Challans en Vendée ce samedi 6 avril. Rapidement prise en charge en soins intensifs pour de «graves lésions», la victime a quitté le service ce dimanche a appris CNEWS.

Selon la procureure des Sables-d'Olonne, Gwenaëlle Cotto, le brancardier a été frappé par «une seule personne qui était accompagnée par d'autres».

Selon nos sources, le brancardier aurait été «très violemment attaqué par derrière» alors qu’il passait devant les urgences pour rejoindre un autre service. Les motivations de l'agression restent encore inconnues d'après les propos de Francis Saint Hubert et Alain Mezouari respectivement directeur et psychiatre à l'hôpital de Challans.

Le suspect déjà connu de la gendarmerie

D'après un soignant témoin de la scène, les deux patients pris en charge seraient issus de la communauté des gens du voyage.

L'auteur de l'agression a ensuite pris la fuite. Le parquet a donc ouvert une enquête pour «violences contre personnel médical» dans la foulée.

Selon nos informations, l'individu est déjà connu de la gendarmerie.

«Un hôpital est un sanctuaire» 

Quelque temps après les faits, les réactions n’ont pas manqué de pleuvoir sur les réseaux sociaux. Marc Noizet a d’abord montré son indignation sur X en condamnant «fermement ces actes de violence à l’égard des agents hospitaliers».

Le président du Samu-Urgences de France (SUdF) a également témoigné sa «solidarité avec les équipes de Challans en Vendée» et a apporté son soutien à la famille du brancardier blessé.    

Toujours sur ce même réseau social, le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, a dénoncé un «acte odieux et lâche».

«Un hôpital est un sanctuaire. Aucune violence envers le personnel soignant ne peut être tolérée», a-t-il écrit.

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