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Agression de la maire du 12e arrondissement de Paris : la prison ferme requise contre le prévenu

Le procureur de la République a requis une peine de 20 mois de prison, dont 12 à 14 mois avec sursis probatoire. [LOIC VENANCE / AFP]

Le conducteur du scooter ayant agressé la maire du 12e arrondissement de Paris, en juin dernier, a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris ce mardi 2 avril. La décision finale du tribunal a été mise en délibérée pour le mois de mai.

«Il m’a percutée volontairement avec sa moto […] avant de reculer pour tenter de me refoncer dessus», avait rapporté Emmanuelle Pierre-Marie. La maire du 12e arrondissement avait été victime d’une violente agression par un conducteur en scooter, en juin dernier. L’homme aurait tenté de lui rouler dessus après l’avoir menacé et insulté.

Il comparaissait ce mardi 2 avril, pour violences sans incapacité temporaire de travail avec usage d’une arme, outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et menace de mort contre personne investie d’un mandat électif devant le tribunal correctionnel de Paris.

Celle-ci circulait à vélo lorsqu’elle a croisé le conducteur qui roulait en sens interdit. La maire lui aurait alors signalé son infraction, en déclinant sa fonction. Le ton serait alors très vite monté et des passants sont intervenus pour porter secours à l’élue.

Décision reportée au 7 mai

Anne Hidalgo et d’autres élus de la ville ont affiché leur soutien à Emmanuelle Pierre-Marie, en assistant à l’audience de ce mardi 2 avril. «Un homme a été jugé cet après-midi pour avoir insulté, menacé de mort et agressé physiquement avec sa moto une élue de la République alors même qu’elle lui avait annoncé sa fonction de maire», a déclaré la maire de Paris à l’issue de l’audience.

Les faits étant qualifiés «d’inacceptables» et «n’ayant pas leur place dans notre ville, ni ailleurs en France», le procureur de la République a requis une peine de 20 mois de prison, dont 12 à 14 mois avec sursis probatoire. Il a également requis un aménagement ab initio en détention à domicile sous surveillance électronique, c’est-à-dire un aménagement avant la mise en exécution de la peine par la juridiction.

Aussi, l’accusé s’est retrouvé dans l’interdiction de détenir une arme durant cinq ans et s’est pareillement vu confisquer son scooter. Pour l’heure, la décision finale n’a pas encore été rendue, étant reportée au 7 mai.

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