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Assurance-chômage : l'annonce d'une nouvelle réforme jugée «inacceptable» par la CGT

«C'est inacceptable dans la méthode et dans le fond», a déclaré Denis Gravouil, négociateur pour la CGT dans les négociations sur l'assurance-chômage. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

La CGT a qualifié d’«inacceptable» l’annonce d'une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, faite par le Premier ministre Gabriel Attal ce mercredi.

La CGT manifeste son mécontentement. L'annonce ce mercredi soir par Gabriel Attal d'une nouvelle réforme de l'assurance-chômage, a été qualifiée d’«inacceptable» par le syndicat, tandis que la CFDT a estimé que «le régime d'assurance-chômage» ne pouvait pas être «une variable d'ajustement».

«C'est inacceptable dans la méthode et dans le fond, la seule chose annoncée par Gabriel Attal ce soir, c'est encore taper sur les précaires ou les chômeurs», a déclaré Denis Gravouil, négociateur pour la CGT dans les négociations sur l'assurance-chômage.

«Il y avait déjà eu des baisses de droits pour les seniors dans la dernière réforme chômage et il faudrait encore y rajouter des baisses de droits pour les précaires, des dégressivités, des durées d'indemnisations plus courtes pour tout le monde», a-t-il dénoncé.

«Rien de bien neuf»

Pour la numéro un de la CFDT Marylise Léon, «il n'y a rien de bien neuf dans l'interview de Gabriel Attal».

«Une nouvelle réforme est annoncée, cela ne nous empêchera pas de terminer la négociation en cours et de respecter nos engagements, la CFDT continuera de pousser des revendications pour que les efforts soient équitablement répartis», a-t-elle ajouté.

Pour rappel, le Premier ministre a annoncé sur TF1 avoir demandé à la «ministre du Travail de préparer de nouvelles négociations» en vue «d'une vraie réforme, plus globale de l'assurance-chômage» cette année, évoquant plusieurs pistes possibles comme réduire la durée d'indemnisation «de plusieurs mois».

Le chef du gouvernement a également évoqué les deux autres «pistes» pour réformer l'assurance-chômage, à savoir toucher au temps minimal qu'il faut avoir travaillé pour bénéficier du chômage - aujourd'hui six mois lors des deux dernières années - ainsi que le «niveau d'indemnisation du chômage».

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