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«Je ferai exploser l’établissement tout entier» : des dizaines de lycées du Sud de la France visés par de nouvelles menaces d’attentats

La préfecture indique que ces messages au contenu «islamiste et terroriste» sont pris au sérieux. Photo d'illustration. [FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

Après les 130 lycées visés par des menaces d'attentats ces derniers jours, des dizaines d'autres établissements scolaires du sud du pays ont à leur tour reçu, ce matin, des messages similaires au contenu terroriste et islamiste.

«Dans la journée du 26 mars je ferais exploser l’établissement tout entier et je décapiterais tous vos corps de kuffars pour servir Allah» (sic). Voici ce que contenait le message, reçu dans les boites mails de nombreux lycées du sud de la France ce matin, selon nos informations. La menace terroriste est similaire aux centaines d’autres envoyées en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et la région Grand-Est.

Menace de décapitation

Les élèves ont pris connaissance de ces menaces via leurs espaces numériques de travail (ENT). «J’espère que vos corps de kuffars vont exploser en 1.000 morceaux je ramènerais (sic) mes chiens pour venir vous déchiqueter bande de mécréants».

Dans l'académie de Nice, qui couvre également le Var, une trentaine de lycées sont concernés, et une quinzaine dans les Bouches-du-Rhône, selon une source policière. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, quatre lycées ont même été évacués le temps des levées de doute, selon la préfecture.

La préfecture indique que ces messages au contenu «islamiste et terroriste» sont pris au sérieux. «Lorsque les auteurs seront connus, les sanctions seront très lourdes», a précisé la ministre Nicole Belloubet sur France Inter ce mardi matin. Des équipages de police patrouillent aux abords des établissements.

Interrogée un peu plus tard à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, Nicole Belloubet a demandé à ses services d'organiser, dans les 48 heures, une réunion «d'une part avec les élus des collectivités territoriales et leurs représentants, et d'autre part, avec les éditeurs de logiciels scolaires» pour identifier «à moyen et à long terme» les mesures qui pourraient être mises en place. 

Déjà ce lundi dans le Haut-Rhin, des périmètres de sécurité avaient été instaurés le temps de la levée de doute, avant le retour à la normale.

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