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Contrôle technique obligatoire des deux-roues à partir de ce lundi : à quoi va-t-il ressembler ?

Dès ce lundi 15 avril, certaines motos, scooters et voitures sans permis devront être amenés au contrôle technique. Concrètement, voici comment cela va se passer.

Une révolution arrive dans les garages. Plusieurs fois repoussé par le gouvernement, décrié par les usagers comme la Fédération Française des Motards en Colère, le contrôle technique pour les deux-roues va entrer en vigueur ce lundi 15 avril. Plus précisément, tous les véhicules de catégorie L (cyclomoteurs, motos, scooters, tricycles à moteur, quadricycles légers et lourds comme les quads et les voitures sans permis) seront progressivement concernés. Dans un premier temps, seuls les propriétaires ayant un véhicule immatriculé avant 2017 devront s'y confronter, à partir de ce lundi, et auront jusqu'à la fin de l'année pour le faire.

L'échelonnement de l'entrée en vigueur jusqu'à fin 2026 doit permettre d'éviter des goulets d'étranglement dans les centres de contrôle. Le premier contrôle des véhicules dotés de deux ou trois roues immatriculés entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021, devra être effectué en 2026, selon l'arrêté.

Pour ceux immatriculés après le 1er janvier 2022, le premier contrôle sera à effectuer dans les six mois précédant l'expiration d'un délai de cinq ans à compter de leur première mise en circulation, puis tous les trois ans, selon un décret également publié mardi modifiant le code de la route.

Une visite complète d'une demi-heure

Comme pour les voitures, le technicien sera chargé de vérifier différents points de contrôle relatifs aux fonctions importantes des deux-roues. Après le kilométrage, l'état du système de freinage, la direction (volant, guidon), l'éclairage, les trains roulants (pneus, amortisseurs) ou encore le niveau d'émission de particules polluantes seront passés au crible.

Pendant la visite, le propriétaire du véhicule pourra être présent et amené à le manipuler si besoin pour faciliter les opérations. Au total, 87 défaillances majeures seront susceptibles d'envoyer l'engin en contre-visite et sept défaillances critiques pourront obliger à un retrait quasi immédiat de la circulation.

Selon nos confrères d'ActuParis, qui ont assisté à une démonstration de l'entreprise spécialisée dans le contrôle technique Autovision, la visite durera trente minutes pour un deux-roues et une quarantaine de minutes pour une voiturette.

Le prix de cette opération, librement fixé par les centres de contrôle, devrait s'échelonner entre 60 euros et 80 euros, selon l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Une somme plus élevée que les 50 euros promis par l'ancien ministre des Transports Clément Beaune, ce qui ne manque pas d'attiser la colère des propriétaires de deux-roues.

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