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Groupes de niveau au collège dès la rentrée 2024/2025 : ce qu’il faut savoir

La ministre a évoqué une «certaine souplesse» dans la formation des groupes de niveau au collège en français et en mathématiques. [JEFF PACHOUD / AFP]

La ministre de l’Éducation Nicole Belloubet a détaillé la semaine dernière la façon dont allait organiser la réforme du «choc des savoirs», prévue pour la rentrée prochaine, et dont le principe réside dans des groupes de niveaux.

Lors de son entretien accordé au journal Le Monde jeudi dernier, la ministre de l’éducation nationale Nicole Belloubet a dévoilé l’organisation des groupes de niveau, qui seront effectifs dès la rentrée 2024/2025 au collège. 

Ces groupes sont pensés dans le cadre de la réforme du «choc des savoirs», annoncée en décembre dernier par son prédécesseur Gabriel Attal, pour améliorer le niveau des élèves.

La ministre a évoqué une «certaine souplesse» dans la formation des groupes de niveau au collège en français et en mathématiques. Des moments en classe entière seront tout de même préservés. 

Le projet diffère légèrement de celui annoncé par celui qui est désormais à la tête du gouvernement. Celui-ci voulait créer des groupes de niveau à la rentrée 2024 en 6e et en 5e pour le français et les maths, puis en septembre 2025 pour les 4e et les 3e.

Les syndicats satisfaits

Mais dans la version annoncée par Nicole Belloubet, toutes les heures de mathématiques et de français ne se feront pas que sur groupes d'élèves triés par niveau, certaines se feront aussi en classe entière. D’ailleurs, l’actuelle ministre de l’Éducation nationale ne parle pas de «groupes de niveau», mais plutôt de «groupes de besoin ou de compétence».

«Il appartiendra au chef d'établissement de voir à quels moments dans l'année, il faut rassembler les élèves en classe entière, afin de réexaminer la composition des groupes», a-t-elle expliqué à nos confrères du Monde. 

Nicole Belloubet affirme ainsi faire confiance aux équipes éducatives, et «croire à l’autonomie des établissements» : «Il y aura un travail avec les corps d'inspection pour voir si ce qui a été imaginé par les équipes répond bien à la commande de la constitution de groupes, peu importe le nom qu'on leur donne pourvu qu'ils fassent progresser les élèves», a-t-elle expliqué.

Cet ajustement a retenu l’attention des syndicats, qui ont salué un certain «recul» : «On acte le fait que les groupes de niveau ne vont plus apparaître dans le texte», a déclaré le syndicat Snes-FSU à France bleu.

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