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Paris : la «course des garçons de café» a fait son retour dans les rues de la capitale ce dimanche

Les gagnants cette année sont Samy Lamrous et du côté des femmes, Pauline Van Wymeersch. [Dimitar DILKOFF / AFP]

La «course des cafés», historiquement appelée «course des garçons de café», une épreuve née en 1914 dans les rues de Paris, a fait son retour dans la capitale ce dimanche 24 mars, après treize ans d'absence et à quatre mois des Jeux olympiques.

Disparue depuis treize ans, la course des cafés - ou des garçons de café - a fait son grand retour à Paris ce dimanche, valorisant le sport, l'eau de Paris et l'excellence du service à la française. L'épreuve a réuni 200 participants pour un parcours de 2 km dans le Marais, au départ et à l'arrivée de l'Hôtel de Ville.

Apprentis ou plus expérimentés, les serveurs et serveuses, qui avaient jusqu'au 20 mars pour s'inscrire, devaient porter sur leur plateau, outre un croissant, un «café et un verre d’eau à ne pas renverser» et avaient interdiction de courir, a précisé Dan Lert. Ils portent tous «un haut blanc, un bas noir et un tablier qui leur sera fourni», a-t-il aussi indiqué. Les gagnants cette année sont Sami Larous et du côté des femmes, Pauline. 

«L'eau de Paris, c'est la matière première de tous les cafés parisiens», a rappelé le président de la régie publique, soulignant son prix de «0,4 centimes le litre» et rappelant que plus de 1.000 commerces de la capitale s'étaient déjà engagés à «remplir gratuitement la gourde des Parisiens et des touristes».

l'excellence du service à la française

«C'est la renaissance d'une course mythique», a salué lors d'une présentation en février dernier Dan Lert, adjoint (EELV) à la transition écologique et président d'Eau de Paris, la régie municipale qui a repris l'organisation de la course pour un budget d'environ 100.000 euros, a-t-il précisé.

Pascal Mousset, président du Groupement des Hôtelleries et Restaurations (GHR) Paris Ile-de-France, a rappelé le rôle historique de cette course populaire disparue depuis 2011 à cause de l'absence de «partenaire avec un budget». Elle serait née en 1914 à Paris pour «mettre en avant ce service à la française, ces établissements que le monde entier nous envie, cette manière de vivre à Paris».

«Nous souhaitons que les JO soient une dynamique positive pour la profession», a-t-il dit, voyant dans la course un «moment qui permettra de lancer cette dynamique».

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