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Pourquoi l’animateur Arthur réclame 300 millions d’euros à Nespresso

Arthur Arthur et un groupe d'investisseur réclament 298 millions d'euros à Nestlé. [FRED TANNEAU / AFP]

Arthur, le célèbre animateur de radio et de télévision, réclame, en compagnie d’un groupe d’investisseurs, 298 millions d’euros de dommages et intérêts à Nespresso.

L'animateur de radio et de télévision, Arthur, et un groupe d'investisseurs réclament 298 millions d'euros de dommages et intérêts au géant des dosettes de café Nespresso dans la faillite d'Ethical Coffee Company (ECC), a indiqué, ce mardi 16 janvier, son avocat à l'AFP. Arthur est «le fer de lance» de cette procédure lancée contre Nespresso.

Cette dernière regroupe onze créanciers d'ECC, une entreprise fondée en 2008 par un ancien cadre de Nespresso avec pour objectif de commercialiser des capsules biodégradables, moins chères et compatibles avec les machines à café de son ancien employeur.

«Les autres concurrents se sont engouffrés sur le marché»

Mais épuisée par la multiplication des procédures en justice dans ce qui avait été surnommé «la guerre des dosettes», ECC avait dû cesser son activité en 2017 avant que sa faillite ne soit prononcée en 2018. Contactée par l'AFP, la marque Nespresso a indiqué avoir pris connaissance de ce cas, tout en précisant ne pas faire de commentaires sur des procédures en cours.

En 2011, ECC avait lancé ses dosettes en Suisse au sein d'une chaîne de produits électroniques et électroménagers. Mais elles n'avaient été commercialisées que «quelques jours», a rappelé le quotidien suisse 24 heures, Nespresso saisissant rapidement la justice pour protéger sa marque. Les avocats d'ECC avait obtenu trois ans après la levée de l'interdiction de commercialiser ses dosettes.

«Mais pendant ce temps-là, les autres concurrents se sont engouffrés sur le marché», a retracé Maître Besse lors d’un entretien avec l'AFP, condamnant l'activité d'ECC. Les différends en justice se sont prolongés plusieurs années, ce qui explique que la plainte des créanciers d'ECC ne soit déposée que maintenant.

«Il a fallu faire évaluer le préjudice», à la suite d'une décision de justice concernant la marque en 2021, a précisé l'avocat. Il n'a pas indiqué à combien se montait l'investissement réalisé par l'animateur de radio et de télévision, le quotidien 24 heures évoquant pour sa part un montant de 8 millions d'euros déboursé entre 2009 et 2010 pour faire grimper sa participation dans ECC à 5%.

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