Une escroquerie d'un nouveau genre a été détectée à Saleilles (Pyrénées-Orientales). Elle consiste à déposer de fausses contraventions dans des boîtes aux lettres pour détourner de l'argent.
Redoublez de vigilance lorsque vous devez payer vos amendes. Si vous avez reçu une contravention récemment, vous pourriez avoir été visé par une nouvelle arnaque. En atteste l'exemple découvert dans la commune de Saleilles dans les Pyrénées-Orientales. Cette dernière a été touchée par une escroquerie aux «fausses amendes», qui sont déposées dans les boîtes aux lettres des habitants, rapporte l'Indépendant.
Des documents falsifiés qui sont très proches des originaux, avec des précisions sur les victimes comme la marque et la plaque d'immatriculation des voitures des personnes visées. De quoi aisément tromper le plus grand nombre tant l'arnaque est bien ficelé. Cependant, en étant bien vigilant, vous pouvez éviter le piège grâce à quelques vérifications.
COMMENT AUTHENTIFIER SA CONTRAVENTION
Tout d'abord, il faut vérifier toutes les informations liées à l'amende : la marque de la voiture, le numéro d'immatriculation, le lieu d'infraction, la date et la vitesse contrôlée. Si toutes les informations correspondent à quelque chose de plausible, il faut aussi vérifier le site vers lequel vous êtes envoyé pour régler votre amende. Le seul site sécurisé sur lequel vous devez communiquer vos coordonnées bancaires en cas de contravention est le suivant : https://www.amendes.gouv.fr/tai, rappelle-t-on.
Évidemment, les escrocs ont réalisé un site qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ce dernier mais en faisant bien attention à l'URL du site qui est différente, vous ne pouvez pas vous tromper. Ce n'est pas la première fois que des escroqueries aux fausses contraventions sont réalisées. Auparavant, des arnaques du type «phishing», c'est-à-dire via des SMS frauduleux, avaient fait de nombreuses victimes.
Début 2024, un duo d'arnaqueurs avait fait plus de 1.700 victimes. Deux jeunes de 19 ans contactaient les gens par SMS en se faisant passer par ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions), puis ils récoltaient les coordonnées bancaires des victimes. Le préjudice causé a atteint 19.000 euros, rapporte Le Parisien. Pour rappel, les demandes de paiement des amendes sont toujours adressées par courrier officiel. Mais désormais, les courriers doivent donc aussi être lus avec attention.