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Josiane Balasko, Guillaume Meurice, Julie Gayet... : 200 personnalités appellent à manifester contre la loi immigration

Josiane Balasko, Guillaume Meurice, Julie Gayet et 200 personnalités ont appelé les Français à manifester pour qu'Emmanuel Macron ne promulgue pas la loi immigration. [CHRISTOPHE SIMON / Lionel BONAVENTURE / AFP]

Quelque 200 personnalités, acteurs, écrivains, journalistes ou encore représentants syndicaux, ont appelé à manifester le 21 janvier contre la promulgation de la loi immigration, dénonçant un «tournant dangereux de notre République», dans une tribune publiée ce dimanche par l'Humanité et Mediapart.

Ils sont 200 à dire non. Alors que la loi immigration a été adoptée, à l’issue de la décision de la commission mixte paritaire, 200 personnalités ont appelé les Français à descendre dans la rue, le 21 janvier prochain, pour dénoncer un texte rédigé, selon eux «sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de préférence nationale».

Parmi les signataires figurent les actrices Josiane Balasko et Julie Gayet, les écrivains Nicolas Mathieu et Alice Zeniter, l'humoriste Guillaume Meurice, les syndicalistes Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT), ainsi que de nombreuses autres personnalités. «Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au président de la République de ne pas promulguer cette loi», conclut le texte.

Sur France Inter, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a estimé qu'il s'agissait d’«un moment important de l'histoire politique de ce pays». «On est dans un tournant, des idées d'extrême droite sont adoptées à l'Assemblée nationale dans une loi qui renie les valeurs humanistes que nous défendons à la CFDT», a-t-elle dit au micro de «Questions politiques». Des associations de défense des sans-papiers ont déjà lancé un appel pour une mobilisation le 14 janvier.

Le Rassemblement national salue la consécration de la priorité nationale

Adopté au forceps par le Parlement, le projet de loi immigration restreint notamment le versement des prestations sociales pour les étrangers, instaure des quotas migratoires, remet en question l’automaticité du droit du sol et rétablit un «délit de séjour irrégulier».

Ce texte, qui a provoqué une crise ouverte au sein de la majorité présidentielle, a été voté par le Rassemblement national qui y a vu une consécration de «la priorité nationale» qu'il défend.

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