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Avion bloqué dans la Marne : le vol a pu redécoller en direction de l'Inde

275 passagers sur les 303 ont redécollé en direction de Bombay (Inde). [FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

L'avion qui était bloqué à l'aéroport de Vatry depuis jeudi dernier dans la Marne a finalement redécollé ce lundi 25 décembre en direction de l'Inde. Deux individus devaient être présentés à un juge d'instruction dans la journée.

La justice a autorisé l'avion à repartir. Depuis jeudi dernier, un avion était bloqué sur le tarmac de l'aéroport de Vatry (Marne). L'appareil avait été immobilisé à la suite de soupçons «de traite d'êtres humains».

Mais en ce lundi 25 décembre en début d'après-midi, 275 passagers sur les 303 ont redécollé en direction de Bombay (Inde). Les autorités «s’efforcaient d’obtenir les autorisations nécessaires au redécollage de l’avion», a indiqué le parquet de Paris. Parallèlement, deux individus devaient être reçus par un juge d'instruction dans la journée.

Selon les derniers éléments, ces deux personnes soupçonnés d'être des passeurs, qui avaient été placés en garde à vue, ont pour leur part été laissés libres sous le statut de témoins assistés à l'issue de leur interrogatoire devant un juge d'instruction parisien.

Nés en 2000 et 1984, ils se sont vu délivrer des obligations de quitter le territoire français (OQTF), ont indiqué leurs avocats à l'AFP. 


Un «signalement anonyme»

Parmi les 303 passagers initiaux, 25 dont cinq mineurs - et non deux comme indiqué initialement par les autorités - restent, elles aussi, en France après avoir formulé une demande d'asile.

Celle-ci va être analysée à l'aéroport Charles-de-Gaulle, a précisé la préfecture, et ils «bénéficieront d'un entretien avec l'Ofpra».

L'Airbus A340 de la petite compagnie roumaine Legend Airlines qui faisait la liaison entre Dubaï (Emirats arabes unis) et Managua, la capitale du Nicaragua, s'était posé jeudi après-midi à Vatry pour faire le plein avec, à son bord, 303 ressortissants indiens.

Mais cette simple escale technique s'est transformée en longue immobilisation après un «signalement anonyme» selon lequel des passagers étaient «susceptibles d'être victimes de traite des êtres humains» en bande organisée.

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