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Collégien giflé à Boissy-Saint-Léger : ce qu'encourt la mère de famille jugée ce vendredi

En attendant son procès le 22 décembre prochain, la mère de famille doit se rendre tous les quinze jours au commissariat de Boissy-Saint-Léger. [DR]

La mère ayant giflé le camarade de son fils à Boissy-Saint-Léger sera jugée ce vendredi au tribunal correctionnel de Créteil, sous trois chefs d'accusation. Elle risque cinq ans de prison, et jusqu'à 150.000 euros d'amende.

La mère du collégien bientôt fixée sur son sort. Ce vendredi, une femme est jugée au tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) pour avoir giflé un camarade de son fils en septembre dernier, devant son collège à Boissy-Saint-Léger. Les parents de l'enfant ayant été giflé devant son collège par la mère de son camarade, mercredi 20 septembre, ont décidé de porter plainte.

En attendant le procès, la mise en cause avait l'obligation de se rendre au commissariat de Boissy-Saint-Léger tous les quinze jours, depuis le 25 septembre.

Pour avoir incité son fils à frapper son camarade, la mère de famille risque une peine pouvant atteindre cinq ans de prison et 150.000 euros d'amende.

Pour les «faits de violence sur mineur de 15 ans, suivis d'incapacité n'excédant pas huit jours», elle encourt trois ans de prison et 45.000 euros d'amende. Enfin, pour les injures raciales, elle risque jusqu'à un an de prison et 45.000 euros d'amende. 

«Il montre que ça va mais je connais mon fils»

C'est dans le quartier de La Haie Griselle, que les faits s'étaient produits. La mère de famille avait menacé, insulté, fait mettre à genoux et giflé à plusieurs reprises un petit garçon de 10 ans, lui reprochant d'avoir griffé son fils. Elle avait ensuite demandé à ce dernier de le frapper à son tour.

Filmée par plusieurs adolescents, la scène avait été largement relayée sur les réseaux sociaux. Les parents de la victime ont déposé plainte pour «faits de violence sur mineur de 15 ans, suivis d'incapacité n'excédant pas huit jours», «provocation directe de mineur de 15 ans à commettre un crime ou un délit», «injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion et menace réitérée de violences».

Invitée sur le plateau de Touche pas à mon poste (TPMP) lundi 25 septembre, la mère du garçon humilié est longuement revenue sur l’affaire, évoquant notamment l’état de son enfant, traumatisé : «Il montre que ça va mais je connais mon fils, je sais que ça le touche mais il ne le dira pas», a-t-elle confié.

La mère de famille a indiqué attendre désormais la réponse de la justice : «Je veux qu’elle soit punie pour ce qu’elle a fait. Après le nombre d’années, ça ne sera jamais à la hauteur de ce qu’elle a fait à mon fils. Mon fils va être traumatisé toute sa vie», a-t-elle martelé.

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