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Création de postes, nombre d’élèves par classe, «choc des savoirs»… Ce qu’il faut retenir des annonces de Gabriel Attal pour la rentrée 2024

Le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal a défendu «une politique ambitieuse» pour la rentrée 2024. [Sarah Meyssonnier / Reuters ]

Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé, ce jeudi 21 décembre, une hausse du nombre de professeurs dans le second degré à la rentrée prochaine, dans l’optique de mettre en œuvre son «choc des savoirs».

«Une première depuis 2017». Gabriel Attal a annoncé, ce jeudi, les moyens que son ministère allait mobiliser dès la rentrée prochaine. Dans le détail, le ministre de l’Éducation nationale a expliqué qu’aucun poste s’enseignant ne serait supprimé à la rentrée de septembre, au contraire de ce qu’annonçait le projet de loi de finances (PLF), qui prévoyait la suppression de 2.440 postes.

«Malgré la baisse du nombre d’élèves, le schéma de rentrée 2024 prévoit des créations de 574 emplois dans le second degré́», a assuré le ministre par le biais d’un communiqué.

moins d'élèves par classe dans le premier degré

Dans le premier degré, qui regroupe les maternelles et l’école primaire, le nombre d’élèves atteindra «son plus bas niveau depuis 1960», à savoir 21,4 élèves par classe en moyenne à la rentrée prochaine. Cela s’explique par une baisse démographique, déjà constatée en 2023.

Dans le second degré, la taille devrait également diminuer, selon le ministère, qui n’a pas donné de détails supplémentaires.

Priorité au «choc des savoirs»

Le 5 décembre dernier, Gabriel Attal annonçait vouloir «élever le niveau de l’école» au travers d’un plan qu’il a nommé «le choc des savoirs».

Cette stratégie, priorité de la rentrée 2024, se traduit par une refonte des programmes scolaires, la mise en place de groupes de niveaux au collège en maths et en français, mais aussi sur le retour du redoublement, dont le dernier mot reviendra aux professeurs.

Par ces annonces, le ministre de l’Éducation nationale entend mettre en place «une politique ambitieuse au service de l’élévation du niveau de tous les élèves».

A ces mesures, Gabriel Attal cherchera à accentuer la lutte contre le harcèlement scolaire, par la création de 150 emplois pour la mise en œuvre de son «plan de lutte contre le harcèlement», mais aussi par l’expérimentation de l’uniforme dans certains établissements scolaires.

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